American
Beauty
American
Beauty Vs Hapinness : Tinhhhh !!! Tin nin nin nin nin !!!: Fight !!!!!
( siffloter le début des
combats de Street Fighter le vieux jeux en 2D sur la vieille nintendo que je
sais même plus comment elle s’appelle. )
Ce
qu’il y a de bien avec la carte UGC, c’est qu’on va voir les films qu’on
aurait jamais voulut voir avant. C’est ainsi qu’il me paraissait
insupportable d’aller voir Le Sixième Sens et son horreur hollywoodienne et
surtout American Beauty ce film opportuniste aussi original et honnête que
Matrix. Si je n’ai pas put allez voir la guimauve avec Bruce Willis, ( y
passe plus dans les salles ) je me suis tout de même forcer à aller voir
American Beauty. Tout juste mon gars… Forcer, a reculons et sous la menace
d’une arme… en fait c’était pour patienter en attendant la prochaine séance
de Sleepy Hollow que je ne suis finalement pas allez voir si vous voulez tout
savoir.
American
Beauty, lui, je l’est vu….. et c’est pas si mal… Si le film est bien évidemment
un produit de Dreamworks totalement cynique, et le réalisateur un gentil gars
qui fait là ou on lui dit de faire, il faut aussi reconnaître que c’est pas
non plus une grosse daube. Pour l’originalité du sujet et pour la pseudo dénonce
on repassera : Un cadre moyen décide d’arrêter de ce prendre la tête.
Il jette son boulot, il met la pédale douce sur sa vie sociale et veut
retrouver une nouvelle jeunesse ( en baisant la copine de sa fille par exemple
). Moi, j’appel pas ça une satire de la famille américaine. Les autres
personnages satellites sont eux les archétypes ( voulut comme tel ) des différentes
névroses de notre société moderne : Une mère Working Girl totalement
frustré, une fille qui comme toute les filles veut absolument qu’on lui dise
qu’elle est belle alors qu’elle est trop moche ( d’autant plus que ce qui
trop mimi, et intéressant chez elle c’est pas trop ça, mais bon il faut
croire qu’elle croit que c’est la seule qualité que l’ on peut lui
accordez….alalala les filles… ), le mec cool dealer et voyeur, petit ami de
la gamine frustré à ses heures, qui à depuis longtemps arrêter de voir la
vie comme elle lui est présenter ( travail dur pour réussir ), son père
militaire nazi et homo refoulé ( le plus cliché des archétypes du film ) et
bien sur le fantasme de notre héros ordinaire : la copine de sa fille. Une
petite pétasse blondasse qui aime ridiculisé sa copine ( qui à l’air
d’aimer ça ) en lui montrant comment elle est mieux qu’elle. Ce qui est
totalement faux, puisqu’elle ressemble à une petite morue ( merde c’est
vrai, il faut pas juger les actrices sur leurs physique….ouille ouille je vais
me faire taper sur les doigts moi. ). Tout ce beaux monde représente bien le
microcosme social du parfait voisinage de chacun d’entre nous. Mais niveau
satyre, ça va pas bien loin, le réalisateur ne veut vraiment pas froisser ses
clients-spectateur et encore moins l’académie des Oscar qui pourrait lui
offrir un bon nombre d’oscar grâce au « soutient »
d’avocats de Dreamworks ( qui sont moins bourrins que les mecs de Miramax, qui
eux préfèrent les battes de bases ball ). Donc, oui Sam Mendes ne va pas très
loin et ne montre pas notre cher voisin comme il est vraiment, ce cher voisin (
au choix Kevin Spacey ou le père nazi ) irait jusqu’au bout : c’est a
dire violer la copine de sa fille, ou pour le plan B : violer Kevin Spacey
pour le buter après.
Personnellement,
c’est pour ça que je préfère la patron de American Beauty : Happiness.
Dont le sujet est exactement le même mais réaliser par un mec qui n’a pas la
tête à avoir un oscar ( rachitique, boutonneux grosse lunettes de hyper myope
et cheveux gras dégarnis en bataille avec une chemise à carreaux : berk !!
). Tod Solondz lui, s’en fout des oscars et surtout ne veut vraiment pas ce
faire aimer du public. L’alter ego de Kevin Spacey ( Ben Gazzara excellent )
en a plus rien à foutre et se la coule douce en essayant de mourir à tout pris
en profitant de la vie au maximum ( son médecin lui déconseille de saler ses
plat s’il il ne veut pas crever, Gazzara sale ses plats en conséquences ).
Quant aux autres personnages, Tod Solondz les charge sans leur donner de chance.
Le voisin, n’est pas homo refouler mais pédophile quasi assumé ( une scène
plutôt bourrin avec son fils est assez… comment dire…. Insoutenable….
Oui, c’est ça insoutenable ). Le petit fils de Gazzara est lui à 12 ans un
futur obsédé sexuel. Le cadre moyen, un gros lard frustré. La gravure de mode
( l’alter ego de la copine de la fille de Spacey, vous suivez ? ) est une
névrosé au dernier degrés et finira vieille fille. Comme sa sœur : une
petite paumée qui attend le prince charmant qui n’existe évidemment pas. Et
bien sur le film finit mal ( rien ne change ).
Quand
à la mise en scène de American Beauty elle est d’un classicisme glacial (
comme tout classicisme ) et formater pour les oscars. Une superbe photos et des
travelling vu du ciel pour montrer notre statut réelle : de pauvres créatures
issus de la volonté de Dieu. La aussi Tolondz surpasse sans se prendre la tête,
Sam Mendes, puisqu’il utilise son manque de moyen pour faire de la forme du
film, le fond du film. Les personnages de Solondz comme de Mendes sont des
personnages archétypaux, et ou trouve t-on les personnages les plus archétypaux ?….
Dans les sitcoms. C’est pourquoi la mise en scène de Solondz est beaucoup
plus futé que celle de Mendes. Solondz fait de Happiness une Sitcom à la
Friends en montrant seulement le mauvais coté des personnages. Un point de plus
pour Solondz.
Les
acteurs sont les seuls pouvant ainsi donner raison aux battages médiatiques sur
American Beauty, c’est vrai Kevin Spacey est un excellent acteur. Annette
Bening aussi ( bien qu’absolument énervante dans le film, mais c’est son rôle
) et les petits nouveaux vont vers de grandes carrière ( surtout le petit ami
de la fille- ce qui est énervant avec les nouveaux acteurs c’est qu’on
c’est jamais comment il s’appel – qui fera peut être Spiderman de Sam
Raimi ). Pour les acteurs Mendes pouvait que marquer des points, car il avait
l’argent. Mais Solondz bénéficie de deux Joker : Ben Gazzara ( acteurs
fétiche de Cassavetes ) et l’acteur « posthiter » indépendant le
plus intéressant du moment ( Majordome dans Big Lebowski, acteur porno dans
Boogie Night et meilleur acteur que Robert DeNiro dans Personne n’est parfaite :
la dernière daube de Shumacher ). Grâce à ces deux là Solondz se met à la
hauteur de Mendes.
Je
préfère donc toujours Happiness à American Beauty. Le premier est fait en
pensant le cinéma en tant qu’art et le deuxième en tant que produit de
consommation pour toute la famille. C’est à dire qu’il sont tout les deux
biens en définitive mais American Beauty est beaucoup plus malhonnête
puisqu’il veut gagner la reconnaissance du public et des critiques en
insultant gentiment ces mêmes personnes. Mais excuse moi, Mendes mais t’es
pas mieux que nous arrête de te la peter. Solondz lui est peut être un
chouillat trop francs avec son public : « He les mecs : sérieux….
Z’avez un sacré problème dans la tête. Mais faut pas vous inquiétez, moi
c’est pareil et Happiness le prouve bien. ». American Beauty est à la
satire familiale ce que Matrix est au cinéma d’action fantastique, mais avec
de meilleurs acteurs c’est tout.