Any Given Sunday

Oliver s’en va t en guerre ( a nouveau )

Comme chaque dimanche, donc la Simpson Nation est toute braqué sur l’évènement du week end : le foot ball. Pas ce Foot Ball soccer de lopette façons « fromage qui put », mais le vrai le seul : le Foot Ball américain avec des couilles grosses comme aç !! Tout les médias suivent avec intérêt le match qui se déroule comme chaque dimanche. Les stades sont plein à craquer, les télés allumées et les journaux de presse ouvert dès le lendemain. Mais ce qui se joue alors sur le terrain, ce n’est plus un simple match, mais une véritable guerre.

Comme chaque dimanche, en effet, c’est la guerre. Sur le terrain deux armées s’affrontent : les sharks héroïques de Miami coatché par Tony contre une nouvelle équipe cela chaque dimanche. Dans les tribunes une autre guerre apparaît lorsque la tension est trop poussée, les supporters allumés en viennent souvent aux mains. Ces supporters toujours plus nombreux attirent un autres conflit : celui des médias. C’est à celui qui fera du foot, le meilleur show. Chaque chaînes amènent son lot de Rappeur célèbres et autres tops model. En face la surenchère sévit dans les milieux publicitaires. Le foot ressemble à force ; à une émission de variété, à un film « de guerre », à un reality show. Comme pour ces programmes, il faut des stars. Il suffit alors du zèle d’un gentil quarterback pour propulser les Sharks parmi les chouchous des médias et le gentils quarterback est alors propulser sur un pied d’estale qui lui sera dès lors assez difficile à refuser. Du statut de quarterback il passe à grande star du show bizz « à-qui-on-lui-demande-son-avis-sur-tout ». Il passe de ses soirées tranquilles d’amoureux aux soirées orgiaques du show bizz : cocaïne et putes à 500000 francs ( et extrêmement mignonnes avec ça !! ). Le gentil quarterback, eh beh il à des raison de péter les plombs et d’attraper la grosse tête. Il est pas une star… il est La Star. Il n’est pas quarterback chez les Sharks mais rappeur top model pour MTV. 

Et l’équipe dans tout ça ? bah y a pu…. Y a que des numéros payer des millions pour broyer l’ennemie. Il faut du show, et pour le show tout est permis : arrachage d’œil et anabolisant. Pour le show et le fric il est préférable de mourir sur le terrain que de rester en bonne santé. Mais alors que fait la police ? elle regarde le foot et profite de la pub pour casser du noir. Et Tony ? Tony il flippe sa mère en voyant son équipe se désagréger peu à peu et de plus en plus vite. Sur trois Quarterback : deux sont en train de vivre leurs derniers instant en ayant la trentaine à force de coups reçus et de drogues pas super recommandées. Le plus jeune, c’est le plus con. Il préfère se croire Star en faisant la pute pour un soda ou pour une marque de chaussure. Il se croit star mais c’est qu’un produit dérivé du Super Ball !! il a beau jeu, alors de vanter le foot comme ascenseur social pour les « nègres ». les nègres étaient les esclaves des exploitant de cotons, maintenant ils sont toujours aussi esclaves mais des médias : ce n’est pas le sport ou la musique qui est responsable de l’ascension sociale de certain des leurs, mais les médias. Il font du show, ils sont forts et ils sont beaux : Le  « Ok !! bon  pour le prime time !! » remplace le « OK !! Bon pour le coton. !! »  le sport, le rap c’est pour après. Le petit quarterback pense baiser les blancs, mais c’ est les blancs qui le baise. Au bout d’un moment ce n’est plus un sportif, mais un réservoir à coke . 

Alors le Foot Ball, c’était mieux avant ? a première vu c’est un peu le discours de monsieur Oliver Stone. A première vu seulement pasque le réalisateur balance sans prévenir en un dialogue, qu’il n’en est rien. Seulement le petit Tony était beaucoup trop naïf pour s’en apercevoir.  Le Foot Ball selon le médecin chef c’était aussi pourrit avant. On vit dans un monde de merde et tout le monde est vraiment trop con ? heu non pas tant que ça… Oliver Stone c’est pas Roland Emmerich et le manichéisme y connaît pas. Si le médecin est pourrit jusqu'à la moelle c’est pour aider ses protéger à devenir des stars. Si le Quarterback se met en avant dans les média c’est pour tenir un discours anti raciste. Si la petite boss est un requin c’est pour que son père et sa mère soit fière d’elle. Une femme d’affaire ? non, une petite fille à ses parents c’est tout. Si les journalistes s’intéressent au sport, c’est qu’ils l’aiment. Mais  ce que tout ces hommes et femmes aiment par dessus tout, c’est l’argent et c’est pas près de changer. Le discours de Stone ressemble fort  à celui de Renoir et de sa Règle du jeu : « C’est bien malheureux, mais tout le monde à ses raisons » avec un regard attendrit sur la naïveté dont font preuve chaque pion dans ce grand échiquier qu’est le monde actuel. ( pour une morale cliché, rien de mieux qu’une phrase clichesque !! ) . Comme chaque dimanche tout le monde veut s’amuser en gagnant du pognons et pour ça c’est la guerre. 

Oliver Stone, lui fait la même chose. Comme ces personnages il veut du cash !! Et pour ça tout est permis, même de faire la pute pour le dernier Super Ball du siècle. Son film est un pur produit dérivé du Super Ball : c’est un show de 2 h 20 euphorisant et soporifique à la fois. Le film, s’apparente bien souvent au panneaux publicitaire qui interrompt le match. Les Etats Unis se confondent alors avec l’image publicitaire de ce même pays. On à donc droit à la nouvelle pub Reebok, Pepsi Cola succédant au dernier clip de Moby qui précède la bande annonce de Ben Hur.  La télévision à tout pourris, le discours majeur de Stone depuis « Tueurs Nés », même ses propres films.  Bien sur y reste l’épreuve majeur des matchs de foot, qui sont filmés comme un film de guerre avec en fond sonore des rafales de mitraillette et des bruits de bombes, des avions qui passent dans le ciel aussi. Aux hurlement des joueurs, Stone préfèrent les rugissement d’un tigre : vague souvenir du Vietnam, épisode marquant de sa vie ( 3 films sur le Vietnam, 1 film de guérilla et ce Any Given Sunday très film de guerre. ). Alors oui, Any Given Sunday n’est pas le super film d’Oliver Stone qu’on pouvait attendre de lui, mais reste tout de même des supers séquences de Foot Ball américain, le sport le plus violent qui doit exister sur terre. Vivement le prochain Stone qui promet d’être largement meilleur après le succès de ce film. ( Stone à le pognon, et la gloire il peut donc ce permettre un nouveau Tueurs Nés !! )

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