Ken
Loach tourne Delivrance avec un scénar de Lovecraft !
T’es
t’il venu une seule fois dans ta vie l’idée de t’aventurer dans une
maison en ruine la nuit au beau milieu de la nuit ? Veux tu vraiment
recommencer ? rappel toi les bruits que tu discernais derrière ce mur…
non, en effet ce n’était pas très réjouissant. Qu’est ce que cela pouvait
bien être ? après avoir vu The blair Witch Project tu n’en sera pas
davantage, mais tu ressentiras tout ce que tu a voulu oublier depuis cette
fameuse nuit où tu as cru voir… Qu’as tu vu au fait ? et moi qu’ai
je vu ? Un film ? un documentaire ? un snuff movie ? je ne
sais plus mais je ne crois pas que cela en était un. Cet assemblage d’images
est d’ors et déjà un objet culte. Ni moi ni personne ne pourra dire le
contraire. Que l’on juge le film bon ou mauvais. Pour ma par j’opte pour le
respect.
Respect
en effet, car ça fout les boules. Respect en effet car niveau je m’en
foutistes les réalisateurs sont passé maîtres. Respect enfin car The Blair
Witch Project tout comme les films Dogmes Danois ( et bientôt français
« A cause » de J.M Barr
et encore une fois made in youssa grâce au ptit Harmony Korin c’est-y
pas mignon ?) auquel, il s’apparente beaucoup, on le mérite de foutre un
bon coup pied dans les couilles de ce cinéma « bourgeois ».
Aujourd’hui c’est simple : Tout le monde peux faire des films….. à
condition d’avoir un maximum de talent ! !. La vidéo sauvera le cinéma
à moins qu’elle ne le tue ; mais alors là faut qu’elle se dépêche
pasque les spectateurs nagent sous la merde de la production occidentale ( USA
donc, mais surtout européenne ).
Revenons
donc à l’objet de notre culte : The Blair Witch Project. Que peut on
dire du « film » ? a n’en pas douter c’est la meilleure
adaptation à l’écran de l’univers flippant lovecraftien bien au dessus de
Shining ( version US ) et l’antre de la folie de John Carpenter ( si on veut défendre
un film, il faut mettre les moyens non ? ). Dans The Blair Witch Project
comme dans les nouvelles de l’écrivain xénophobe ( bah oui tout le monde à
ses mauvais côtés ) l’histoire est narrée à la première personne ( la réalisatrice
du documentaire ) et provient d’un témoignage retrouvé ( les réalisateur du
film ). Tout comme les histoires de H. P. Lovecraft, The Blair Witch Project ne
montre rien, seul une ambiance angoissante se fait sentir tout au long du film
pour culminer dans deux scènes suggestives effroyables,
qu’il ne serait pas charitable de dévoiler.
Si
les « auteurs » du « film » n’avaient pas flippés
depuis le film de Kubrick, moi je n’est jamais été aussi angoissé depuis
l’arrivé des pirates zombies à Bodega Bay ( fog de J Carpenter ) et les
visions vidéos ( tiens, tiens ) de Lost Highway de David Lynch. Que du bon, que
du bon….Le mérite du film de ces parfaits branleurs américains c’est de
plonger le spectateur dans son enfance, pas celle des dessins animées niais de
Walt Disney ( quoique ? ) mais plutôt celle des campings et des feux de
bois. Là chacun pouvait laisser son imagination divaguer en se nourrissant des
éléments qui entouraient le feu de bois : Là un arbre en forme de
dragon, ici des yeux rouges derrière la toile de la tente.
Panique générale garantie ! ! Pour ce qui est
du principe « effet de réél » il est totalement supra-bien
utilisé, a part certains points négligeables : Lalala, je me lave les
mains lalalala par exemple. Les cahiers du cinéma, s’ils n’étaient pas de
droite, pourrais y voir une certaine critique des documentaires et des
reportages complaisants télévisuels : ils ne montrent en définitive rien !
Mais ne déliront pas ; il n’y à rien à analyser sauf bien sur la peur.
Cette peur provient de cette utilisation de particulière de l’effet de réel,
puisque les réalisateurs utilise deux sorte d’effet de réel : Le 16 mm
à la « C’est arrivé près de chez vous » ; mais surtout le
caméscope. Le tout permet au réalisateur, de faire remarquer aux spectateurs
que l’action à réellement été vécu : ce n’est pas un faux
documentaire, puisqu’il y a aussi la preuve du caméscope. L’action c’est
donc bien déroulée, voici la double preuve ! ! les plans sont donc
donner pour vrai ce qui fout un peut les boules, non ? il ne serait
convenable de finir cette mini critique toute mimi sans parler des «acteurs »
qui sont on ne peut plus convaincant.
Qu’elle
est leurs recette ? Deux réalisateurs un brin sadiques : voici un
extrait des indications fournies aux acteurs par les réalisateurs lors du
second jour de tournage : « Bon les gars, aujourd’hui on vous
lâche en pleine foret avec les caméras. Pour les dialogues faut vous démerder,
nous on a pas que ça à foutre…. Allez cassez vous ! ! » les
acteurs : « Mais….Mais.. » « cassez vous, ou on le dit
à la méchante sorcière ! ! » « AAAAAAAHHHHHHH ! ! ! ! ! ! ! »
un peut plus tard, les acteurs se retrouvent seuls dans la foret, la nuit tombe,
il n’y à aucun signal radio de la part des réalisateurs . « Cric,
….crac » les acteurs « Quoiqu’est ce ? » «
Cric, ….crac » « He les gars, c’est pas drôle, on doit la
tourner demain cette scène ! ! » « Cric…Crac ! !
Ah !Ah ! Hihihihihih….. ». bon OK vous voyez
l’ambiance. en gros ils ont retenus les leçons de Ridley Scott pour Alien et
son accouchement avec douleur.