Bon, là ça commence à être le bordel le plus complet !!!!!! Y a un peu de tout, des chef d'oeuvre comme Cornelius et Bran Van 3000 et de la pure daube que j'adore: Natural Blues de Moby.

Plus du Supergrass ( entre les deux ) et des gros classiques comme le Velvet ( pas encore eu le temps de m'y remettre vraiment ) et Queen ( pasque quand même.... Hein !!? ) . Un jour ce putain de top sera parfait. Avec en plus une remise à jour totalement perso ( pasque là faut bien le dire, y a eu du pompage. )

Grâce de Jeff Buckley (l passa ainsi son enfance à Orange County. Toue petit il fut attiré par la musique il le disait lui-même: "Je crois que j'ai chanté avant de parler. Ma grand-mère m'apprenait des chansons en espagnol, des comptines qui me disaient comment bien me nettoyer les mains. Ma mère était une musicienne classique."  Mais cela le rendait sensiblement incompris, il avait des copains mais personne avec qui parler musique. Il ne voulait partager ça avec personne c'était son secret.  Pour un enfant de 6 ans, chose incroyable, il apprenait des albums par cœur et savait déjà qu'il voulait vivre de la musique mais n'envisageait pas de devenir une rock star. Il écoutait de nombreux styles de musique de Chopin à Edith Piaf qu'il découvrit à l'école, lors d'une émission éducative. Selon lui: "Elle m'a immédiatement terrassée, mais curieusement elle m'était de plus en plus nécessaire avec l'âge. Pourtant, chez elle, on sent que rien n'est simulé. Il y a un tel poids dans cette voix, comme une fleur qui essaierait de percer sous un pavé." Son groupe préféré de l'époque était pourtant bien loin de Piaf, Led Zeppelin. Il voulait d'ailleurs devenir Jimmy Page. A l'age de huit ans il rencontra pour la première fois son père peu de temps avant sa mort d'une overdose à l'age de vingt-huit ans dont il parla en ces termes: "Je ne retiens pas son exemple. Sa seule influence, c'est celle de son absence. Je ne l'ai rencontré qu'une fois, peu de temps avant sa mort. Et là j'ai compris qu'il me manquait. Cela aurait été bien de grandir avec un vrai père et une mère qui s'entendent bien. Mais j'ai survécu." "Quand j'écrivais, je me sentais bien, en sécurité. C'est en écrivant que j'ai compris à quel point j'étais inadapté. Ecrire était une vraie douleur car, petit à petit, je me découvrais. Et ce n'était pas beau à voir. J'étais immature, je me décevais beaucoup. " A 17 ans il parti étudier au Guitare Institutea fin 93 Jeff entra en studio pour enregistrer son 1er album avec son groupe Mick Grondhal (basse), Micheal Tigue (guitare) Matt Johnson (guitare) et le producteur Andy Wallace (Nirvana, Garbage, Smashing Pumpkins ...) et toujours Gary Lucas pour participer aux séquences de guitares des chansons Mojo-Pin et Grace. Jeff dit de cet album: "Grace, c'est le disque d'un jaloux, d'un pauvre type  qui vient de se faire plaquer." Mais pour nous c'est plus que cela, c'est un choc face à l'immense talent de Jeff. Les larmes nous viennent presque aux yeux emportés par la voix mélancolique et rempli d'amour de cette voix d'ange. Grace est une chanson qui nous emporte vraiment dans l'univers Buckley, la voix de Jeff s'exprime incroyablement bien et qui l'amenait d'ailleurs en concert, a rentré en transe qui est pour lui l'unité parfaite entre le corps et l'esprit Il n'y plus la moindre séparation entre ce qu'il dit et ce qu'il ressent, un sentiment qui l'a toujours attiré.  Cet album fut considéré comme un chef d'œuvre et recut de nombreuses  récompenses, classé meilleur album de ces 25 dernières années par les inrockuptibles, il fut récompensé par le "Grand prix internationnal du disque -- Charles Gros -- 1995", un disque d'or (prix décernés par la France) ainsi qu'un autre disque d'or (décerné par l'Australie). En effet le disque passa inaperçu aux U.S.A mais fut très bien accueilli en France  à Los Angeles. Pour la conception de ces chansons, il entendait des sons dans sa tête et les reproduisait directement à la guitare et au chant sans aucune difficulté. Un procédé illusoire selon lui dans le sens ou il savait écrire la musique mais s'y refusait afin de ne pas la figer. "J'envisage ma musique comme un miroir à sentiments, réfléchissant romantisme,  , stupidité ou colère, une colère d'une telle intensité qu'elle en devient ridicule et destructrice". Un éternel amoureux parti encore beaucoup trot tôt mais tel est le destin de cet ange.)

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