Destination
finale
Sans
revenir sur le titre réellement ridicule du film de James Wong, il faut tout de
même prévenir, que le titre est franchement ridicule, et ce,
sans avoir recourt à la VF. Destination finale, s’intitule vraiment :
Final Destination !!!!! Grosse honte donc, pour les créateurs du film,
enfin, passons.
L’été
pourri annoncé à bien eu lieu et continue de nous faire chier, mais par la grâce
de dieu, « Il » inventa le cinéma !!!! Ouf, sauvé !!!!
Seulement voilà, comme il à raté sa création, les créations de sa création
son encore plus ratées et ne nous donnent pas envie de s’engouffrer dans des
salles ou défilent des films comme : « 10 Bonnes Raisons de le
larguer » ( d’autant plus que vu l’affiche, elle ne pouvait que le mériter,
cette pouffiasse !! ) .
Alors,
bon, oui…. L’ennuie me gagne et bon grés mal grés, je me force pour aller
voir la daube qui me paraît sentir le moins mauvais ( avec la bande annonce,
j’ai pu apprécier une mort assez marrante. ) : Destination finale, donc.
Et bien sur, comme à chaque fois, quand on s’attend à une daube, on est
souvent plutôt heureusement surpris. C’est du cinéma Pop Corn assez jouissif
en fait : que demande le peuple ? ( du pouvoir, du fric et un
partenaire !! Oui, o.k, mais à part ça ? ).
Poc
corn, mais avec un petit plus qui fait toujours plaisir : la morale WASP très
D4 est un peu mise à mal. En effet, avec un sujet comme ça, on pouvait
s’attendre au pire : genre, nos copains DCD sont au paradis et heureux et
la mort est une fatalité : respectons la mémoire de nos morts !!
Bah, là dans le film : La morale zont pas l’temps d's’en préoccupés
les mecs, pasque le bad guy qui tue beaucoup beaucoup est tout simplement :
La Mort elle-même, celle ci, appréciant moyen de se faire enculer sur Sa liste.
C’est
vrai que dans l’genre énervant le héros, l’est énervant. Il doit….
Normal quoi…. Mourir dans un accident d’avion dès le début du film, et le
mec, genre y rêve que le Boeing s’écrase. Le mec, pas fou, bah y s’casse
fissa de la carlingue en flippant sa mère. Manque de peau, il entraîne deux
trois gus avec lui, ce qui énerve little bit La Mort. : C’est vrai, quoi !!!
Ou va le monde, si la mort ne se fait même plus respecter !!!! Sur le
Crash, reste donc cinq survivants, dont deux n’peuvent pas se piffrer :
d’ou conflit. On reste la bien sur dans les personnages clichés à la Scream,
donc du Slasher. Et ses cinq là vont devoir survivre pendant tout le film.
Survivre
à quoi ? Au jeu mis en place par la mort elle-même, pour les trucider un
par un, vu qu’ils ont raté leurs Heures !! Et là mesdames et messieurs,
que le spectacle commence !!! pasque, le plus jouissif dans le film,
c’est que la mort est mauvaise joueuse et qu’elle aime pas perdre ( pour
vous mettre dans le bain, imaginer, qu’Elle s’occupe de la Banque lors
d’une partie de Monopoly ) en s’acharnant
totalement sur ses victimes, qui bizarrement, elles non plus, n’aiment
pas perdre !!! D’ou des séquences à la Tex Avery version Hitchcock (
c’est à dire délirante. Mais !!! Froides et calculées. ). Voir ainsi
la mort de la Bimbo, scotchée par un bus. On
peut décemment, voir cette séquence, comme une lecture live de « Bip
Bip et Coyote ». Ou bien encore, la mort de la prof : Genre la meuf
qu’a pas d'pot. Voilà, l’originalité première du film : rigoler
froidement de la mort ; ou plus exactement : mourir tient à peu de
chose : exemple : glisser sur du carrelage. Ce peu de chose, peux dégénérer,
ça vire au cauchemar : le mec se prend des fils de linge dans le cou, le
sang déborde des yeux. ( Séquence assez dégueu quand même ) Pourtant, en définitive,
c’est tellement con comme mort, que c’est marrant.
Mais c’est aussi le problème du film, les morts sont assez
spectaculaires, et la mort est tellement acharnée ( voir à la fin ) que cela
donne envie de décrire toutes les morts. En y réfléchissant bien, ça fait très
Tarantino, comme film. « Bam !!……. Excuse-moi, qu’est ce que tu
disais ? ».
L’autre
truc sympa, c’est de dédramatiser la mort, pour un film qui est quand même
fixer sur le public adolescent. Public souvent fasciner par la mort,
fascination, allant même entraîner certain vers le suicide et blablahbla. Là
le message est clair, La vie est un jeu : le principe, c’est d ‘éviter
la mort. Pour les perdants, c’est dommage mais le jeu continue, alors on
rigole un bon coup ? On est
pas chez Walt Disney, mais véritablement chez Tex Avery qui est déciment la
première référence du film.
Voilà
pour la morale et l’histoire. Pour le reste, pour ceux qui vont souvent voir
des films américains ( je me suis laisser dire que ça marchait bien pour eux
en ce moment… ) ça va pas vous dépayser : De l’action bourrin,
un « les français sont cool, même si ils sont totalement à la
masse ( Une Deux Chevaux !!! en France !!! Sont mignons, les amerlocs
et leurs gardiens de vaches bouseux !! ) », des mecs du FBaille
neuneux et le héros gagne à la fin ( et pourtant, c’est pas Totof Lambert )
. La musique est bien sur omniprésente, mais ne prend pas trop la tête, et même
participe quelques fois au suspens ( ce qui prouve, que ce n’est pas un si
mauvais film, si la musique participe, mais ne
fait pas le suspens ). Les acteurs sont….. pas des transfuges de séries
bidons, à « Elle est trop bien », mais de vrai jeunes acteurs…
vous savez, les acteurs, ceux qu’on voit dans les vieux films en noir et
blanc. Et le casting tient le coup, avec une mention spéciale pour le vrai faux
bad guy qui fait aussi peur que Casimir en blouson noir, mais aller, on l’aime
bien quand même avec son délire de jeune adolescent pseudo suicidaire
alcoolique.
PS :
James Wong, n’est pas un rescapé de la « nouvelle vague »
chinoise d’Hollywood ( on peut le voir, en observant attentivement le héros
de destination final : hé oui !!! Ce n’est pas Jean Claude Pancaque.
) Mais un ancien D’X Files, vous savez la série fantastico horrifique
second degrés. C’est grâce à lui et a son pote ( présent au générique au
scénar, mais dites donc, on aurait pas des auteurs en mal de reconnaissance ?
) que l’on doit les meilleurs aventures du loufox Mulder et de sa prise de tête
Scully.