FUCK !!!
ze Studio System !!!!...... heu..... Sauf
Fight Club quand même, l’est cool !! Qu’aurait put dire d’autre,
John Waters lorsqu’il annonce à ses acteurs que le tournage a débuté ?
On peut en effet se poser la question tout de même lorsque le générique de
Cecil B. Demented se déroule devant nos yeux ravis : La musique tout
d’abord, est une parodie évidente des Dust Brothers quant à la première scène,
on ne peut penser qu’a l’intervention de Tyler Durden et de son clan, lors
de la convention des cadres branchouilles ( je sais plus de quelle convention il
s’agissait, en fait. ). Cecil B. Demented ne se bat pas contre les gros films
hollywoodiens donc…. Seulement contre les mauvais. L’attaque n’est donc
pas, méchante, mais plutot festive. Lors de la projection du film de Waters,
nous n’assistons pas à la mise à mort du système hollywoodien, par un réalisateur
fou, mais à la détermination d’un apprenti réalisateur qui a ça de plus
que les « vrais » réalisateurs, d’être passionné.
« Le cinéma, est plus important que la vie Jean pierre. Le cinéma, c’est comme un train lancé à grande vitesse…. Il n’y a pas de temps mort » Cecil B. Demented, à bien entendu suivit le précepte dicté par François Truffaut à Jean Pierre Léau dans sa Nuit américaine. Il va l’appliquer jusqu’au bout. Il veut faire le film du siècle, reste qu’il ne lui faut pas une actrice, mais il lui faut L’actrice. C’est sous les traits de Honey Whitlock incarné par la toute démodée Mélanie Griffith qui se recycle comme elle peut, que va prendre forme le rêve de Cecil B. Demented ( interprété par Stephen Dorf, dont on fait tout un plat mais à part ce film, j’crois pas qu’Blade restera dans nos mémoires, bien qu’en fait cela aurait mieux valut que d’avoir cette daube de Matrix. ). C’est lors d’un passage dans cette charmante ville de Baltimore que tout fan de Waters commence à connaître comme sa propre ville ( pour les autres, imaginez vous Kerkabelec près de La Baule….Je suis sérieux Kerkabelec existe vraiment tout comme Baltimore ) que la petite peste ce fait enlever lors de l’avant première de son dernier officiellement bon film. Cecil B à tout prévu et les armes envahissent tranquillement la salle de cinéma. Jusqu'à l’explosion « finale ». Dès lors, la mission de Cecil B, est de terminer son film par tous les moyens et en détruisant tous les obstacles qui se lèvent contre la réalisation du 2001 du deuxième millénaire.
Cecil
B à d’ailleurs, tout prévu, son équipe de tournage composée de spécialy
differents et, spécialement entraînés à la guérilla urbaine et ses hommes
savent que lorsque la garde fédérale s’oppose au tournage, la seule solution
est de tiré dans le tas. Ce qui compte, ce n’est pas la vie d’un homme,
c’est le cinéma. Ce qui compte n’est pas sa famille, mais le cinéma. Ce
qui compte n’est pas le sexe, c’est le cinéma. Ce qui compte n’est pas sa
santé, mais le cinéma. Lorsqu’on veut réaliser un film, le plus important
est de ne penser qu’à ça : « Le cinéma est plus important que
la vie ». Et il semble que beaucoup de réalisateurs tout comme
d’acteurs semblent l’oublier autant à l’écran ( Une suite à cette hymne
à la conscience myopathe que fut ce film agréablement fasciste : Forest
Gump. ) que dans notre très cher réalité ( les exemples ne manque pas, choisissez :
Matrix, L’Arme Fatale 4, X men, La menace Phantom et bien d’autre vous le
savez bien ).
Il y a une rumeur comme quoi, Cecil B est vu comme un psychopathe. Qu’y a t-il de fou à vouloir faire une œuvre, même mauvaise. Qu’y a t-il de fou à faire du Happening cinématographique. Qu’y a t-il de fou au fait de se défendre avec des guns, lorsque les flics tirent à vu sur des artistes ? J’vois pas ? Seul acte difficilement acceptable, est d’avoir kidnappé par la force, une pauvre femme. Le reste, n’est que la visions décalées d’une âme passionnée. Lorsque Cecil B proclame : « faite comme Sam Peckimpah, faite un film en vous bourrant la gueule !! » What’s Problème, si cela donne du Sam Peckimpah et non du Wachowski : c’est plutôt bénéfique don’t you ?. Ce n’est pas être psychopathe, c’est être artiste jusqu’au boutiste et c’est plutôt rafraîchissant de voir ce genre de personnage au cinéma. Depuis, Ed Wood de Tim Burton jamais on avait vu ce genre d’olibrius, qui malgré la dislocation de sa troupe de doux dingues, croit coûte que coûte à l’établissement de son futur chef-d'œuvre.
C’est
avant tout pour cela qu’il est indispensable de voir ce film. Il rallume la
passion de toute âme d’artiste qui peut sommeiller ( profondément,
visiblement ) en vous. Peut être que l’un d’entre vous se lèvera de son siège
pour crier dans une salle UGC : « HE !!! Putain !! Il à
raison ce mec !! Il faut punir le mauvais cinéma !! Les amis !!
Écoutés moi !! Sortons de la salle et massacrons les pellicules de X Men !! »
Et préfèrera ensuite créer lui même ses rêves au lieu de végété dans une
salle obscure. Ceci est un appel à une révolution cinématographique !!!
CAMARADES !!! Unissez-vous !!
SORTEZ VOS CAMERAS DE VOS ARMOIRES ET INVESTISSEZ LES MULTIPLEXES, FAITES EN DES
LIEUX DE FÊTES ET DE CRÉATIONS.
Le pouvoir à ceux qui ont plus d’imaginations
que les billie boys de DREAMWORKS, FOX, WARNER, UNIVERSAL, DISNEY, SONY, MIRAMAX, CANAL + et
ARTISAN. Le pouvoir à l’imagination et l’échafaud au cynisme plein de
fric. N’obéissez plus au dictat de la promotion médiatique pour les dernières
daubes en circulation. Lorsque j’entends le mot Blockbuster je sors mon cocktail
molotov. Messier fait de la merde, faite la lui manger….Divine l’a déjà
fait et elle n’en est pas morte, ce trou d’uc de Vivendi n’a donc rien à
craindre. En définitive, Cecil B. est revigorant mais n’atteint pas le géniallissime
Fight Club auquel il semble vouloir se raccrocher.
Attention, le film cite un nombre invraisemblable de réalisateurs souvent absents des grands écrans ( par grand écran, j’entends Gaumont, Pathé et UGC ) je conseil fortement suite à la vision de Cecil B. Demented, les novices de se jeter sur les films réalisés par : Sam Peckimpah, Pier Pasolini, Fassbinder, Kenneth Anger, David Lynch, Andy Warhol ( l’est pas peintre lui ? Bah oui mais aussi plasticien et réalisateur, le crossover vous dis je le crossover vous dis je ) Fellini, Billy Wilder et surtout l’underground de l’underground : Pedro Almodovar ( est ce de la provocation d’avoir mis ce connard dans ses réalisateurs cultes ? ) . . Suite à quoi, il est plus que vraisemblable que vous n’irez pas voir Matrix 2 et 3 ni La Menace phantom 2, 3, 4, 5 , 6.