L’ancien Top 3 

(très hivernal en fait) 

 

 

 

 

 

 

This Is Hardcore de Pulp ( Une intro au - piano / Batterie / cuivres - à haute teneur dramatique d’une soixantaines de secondes, avec pour la version clip, une engueulade comme fond sonore. L’ambiance filmesque du début ne faiblira pas lors du déroulement de la chanson, où Jarvis est accompagné de violons. 

 

Les paroles comme à chaque fois chez Pulp, sont magnifiques. This Is Hardcore, exprime autant la solitude que la fin des illusions. Jarvis redescend sur terre en étant dégoûté. On remarque aussi que Jarvis faisait avant de devenir Cocker, des études de cinéma et connaît donc un rayon sur ce genre d’aventure. C’est d’ailleurs avant tout pour ses paroles que cette chanson m’est si chère. Comment peut il être possible de s’identifier autant à une chanson ? 

 

Ce titre est un brusque volte face par rapport, à l’esprit faussement amusant de Different Class. Les paroles ironiques et cruelles ont ici totalement contaminées la musique de Pulp, on remarque alors le départ assez récent du guitariste Senior Russel. Finit le temps des dance floors ( entendre Disco 2000 en boite, serait une véritable trahison de l’esprit de la chanson… ou bien du terrorisme sentimentale, domaine ou Jarvis Cocker excelle ). La fête est finit…. Tout est finit en fait. 

 

Cela faisait tout de même un moment, que la pop n’avait pas connue un tel morceau grandiose avec des arrangements de cuivres, de cordes et de guitares imposantes. 

 

On passe ensuite au clip dont je ferais un jour une chronique véritable. On y voit la culture cinématographique de Jarvis Cocker, l’hommage qu’il fait aux comédies musicales et surtout et avant tout à Hitchcock. Entre L’Homme qui en savait trop et tout les films avec Grace Kelly. This Is Hardcore est le plus grand clip Hitchcockien… ce qui n’est pas un hasard si on prête l’oreille aux paroles. Les paroles sont un hommage à ce type qui savait si bien filmer les femmes, et qui se faisait jeter par toutes les plus belles : Grace Kelly ou Tippy Heddren. Pourtant, sans lui, elles ne seraient rien !! )

This Is Hardcore

Extrait :

 

« Oh j’ai vu tout les films,  je les étudierais à jamais

Je veux qu'on fasse un film ensemble, soit la star

Oh Oh, plus un geste lorsque je dis action

Oh voilà la dure vie »

 

“Oh I've seen all the pictures, I've studied them forever.

 I wanna make a movie so let's star in it together.

Oh-oh Don't make a move 'til I say, "Action". 

Oh, here comes the Hardcore life.”

 

One Hundred Years de Cure  ( "Nous causâmes aussi de l'univers, de sa création et de sa future destruction." Charles Baudelaire. Depuis la fameuse  tempête, c’est ma chanson culte, ambiance Fight Club par son côté grand-guignolesque insufflé par le Wouawoua de la guitare et les grands airs de Robert Smith qui décidément se parodiait déjà à l’époque. Et si elle est si proche pour moi du film de Fincher, c’est qu’il est impossible de la prendre au sérieux. Tout comme Fight Club, One Hundred Years est une grosse poilade. Si les curistes sont si cyniques et si peu sentimentaux, c’est grâce à One Hundred Years. Le romantisme est la dernière des conneries que j’ai pu entendre. 

Pornographie

 

Extrait:

 

« Quelque chose de petit tombe  de ta bouche

Et nous rions

Une priere pour allez mieux

Une prière

Pour allez mieux

S'il te plait aimes moi »

 

“Something small falls out of your mouth

And we laugh.

A prayer for something better

A prayer

For something better.

Please love me.” 

Where Is My Mind? Des Pixies  ( Comme souvent, je suis à la masse et c’est seulement suite au film de Fincher que j’ai craquer pour ce morceau, qui m’étais, il faut l’avouer, inconnu. Et suite à la fin du film, j’ai tout fait pour trouver ce titre qui n’apparaît pas dans la BO ( comme le titre de Tom Waits et celui de Marlene Dietrich… un scandale !! ). Finalement j’ai acheté tout l’album, investissement du plus bel effet sur mes oreilles toutes écarquillées. Pendant de longs mois, Where Is My Mind ? fut le seul morceau que je pouvais écouter. 

 

les Pixies signent ici avec "la musique de Fight Club"  ( he les puriste, c'est pas énervant que je dise ce genre de truc?)l'un de leur plus grand classique. Guitare en boucle et chœur fantomatique dérangés par l’intrusion de la voix nasillarde de Franck Black qui ne cesse de se demander, où à t’il bien foutu son esprit ? la guitare acoustique discrète est saupoudrée d'électrique geignard. 

 

« Where Is My Mind? Est représentatif d’un album au côté clownesque et bizarre, sans être gai , façon clown dépressif ou torturé (on a souvent fait des Pixies le pendant musical de David Lynch). »  bénéficiant de la production de Steve Albini et pressé dans le double album Come on Pilgrim / Surfer Rosa, Where Is My Mind? est aussi, l'un des plus grands morceau de l'histoire du rock, se propulsant immédiatement dans le rang des grands. 

 

Les Pixies des leurs premiers albums sont déjà assurés d’entrer dans l’histoire du rock. Nirvana – la Mano ( qui emboîte le pas ) – Radiohead : remerciez tout de même le vieux Franck )

Surfer Rosa

 

Extrait :

 

« Ooooooh - stop

With your feet in the air

and your head on the ground

Try this trick and spin it,

yeah Your head will collapse

But there's nothing in it

And you'll ask yourself

Where is my mind (3x)

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