Moby

 

 

Go de Moby

 

Natural Blues ( d’après Trouble so hard de Vera Hall : a capella ) de Moby

 

Morceau somme toute banal, dans sa conception, l’accroche fut assez difficile et je n’acheta pas l’album pendant un petit moment… trop anecdotique. Mais force est de constater que cette petite anecdote, est ce qui est arrivé de mieux en trois ans… Avec une santé faiblissante ( déprime combiné ) j’eu l’inconscience d’acheter cet album pour un seul morceau : Why Does My Heart Feel So Bad ? à l’écoute répétitive, un seul pourtant peut faire vraiment l’affaire : Natural Blues. Ces deux morceaux sont pour n’importe qu’elle âme sensible à chialer.

Le bonhomme, au contraire, a puisé dans l’œuvre d'Alan Lomax, un ethnologue archiviste, qui, dans la  première moitié du XXème siècle, a  enregistré et édité, bon an mal an, les  chanteurs de blues et de gospel de l'Amérique rurale et urbaine. Ressortis sous  forme d'un coffret CD, intitulé Sounds of the South, ces enregistrements de terrain (field recordings) ont servi de matière   première à un Moby qui n'hésite pas à reprendre les voix originales et à les poser, sans autre forme de procès, sur  ses rythmiques. Dans certaines contrées, on appelle ça du vol. Dans d'autres, des   tubes. Moby transgresse toutes les règles établies, mélange tous les genres sans se soucier du qu'en-dira-t-on. Et le résultat est là : Play, véritable chaudron magique où toute la musique populaire du Xxème siècle partouze joyeusement, des  bluesmen du Mississipi à l'electro la plus endiablée en passant par toutes les formes de pop recensées depuis les Beatles. Réalisé par Susi Wilkinson en étroite collaboration avec Moby, les petits films d'animation, prenant l’allure de clip, sont le parfait complément visuel de l'univers si  particulier de Moby. Natural Blues à droit lui à un traitement de faveur : deux clip pour un seul morceau : le premier de Wilkinson et le deuxième avec Christina Ricci.

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