Scream
III
Wes
Craven, avait bien prévenus les spectateurs, Scream III sera le plus sombre de
la série !!! et en effet, pas une seule scène ou le disjoncteur ne saute !!
C’est la seule promesse tenue pour ce troisième opus. Scream III est tout
sauf une réussite. L’histoire est du déjà vu de chez déjà vu, c’est à
dire un mélange même pas savant entre la pré quel cravenniènne des Screams (
Freddy Sort de La Nuit ) et Scream II. Dès la bande annonce on nous prévient
que Scream III sera totalement différent des deux premiers et qu’il faut
s’attendre à tout sauf aux règles du genre. Dans Scream III, il n’y a plus
de règles. Si en effet Scream III peut être vu sans avoir vu les deux premiers
contrairement au deuxième, les règles sont malheureusement que trop présentent.
Première
règle, les stars ne meurent pas ; deuxième règles : le noir meurt.
Troisième règle : le méchant est bien sur un sous Tarantino comme dans
le deuxième opus et comme dans tout les films bien pensant depuis Pulp :
« si il tue c’est pasqu’il est fan de Tarantino ». Quatrièmement,
le méchant attaque toujours les âmes solitaires. Cinquièmement, il frappe
toujours derrière une porte ou une fenêtre. Si il n’est pas derrière la fenêtre,
c’est qu’il est derrière la porte. Comme dit un tueur dans un obscur
Slasher : « a quoi ça sert de courir, elle finira bien par tomber
toute seule. » Scream III devient tellement clichesque lui même qu’on
peut aujourd’hui le confondre avec Vendredi 13. Ah Ah je suis le frère délaisser
par ma pute de mère. Elle couchait avec tout le monde, elle n’avait pas une
vie saine : je la hais c’est pour ça que je tue tout le monde. Alors oui
c’est de la parodie mais c’est la parodie de la fin de Scream II qui était
une parodie réussit des vendredi 13. Scream III pourrait être vu comme une
parodie de parodie de parodie de parodie de parodie, c’est à dire comme un
film franchement lourd et ennuyant !!
Qui
à t il a sauver dans ce film ? une scène. Une seule est aussi réussit
qu’une fin de Scream : Sidney évoluant dans les décors de Stab III. Celui ci
ayant quelques scènes se passant dans la maison de Sidney. Sidney revit donc
les premières scènes de Scream I pour se faire ensuite poursuivre par le tueur
comme dans Scream I, avec les mêmes plans. C’est sans aucun doute la seule
vrai scène intéressante de cette séquelle qui se révèle beaucoup moins
riche en scènes flippantes que le deuxième opus.
Mais
le plus lourd dans ce film, c’est le fait d’avoir voulut enrichir
psychologiquement les adolescents attardés qu’on prenait plaisir à voir
mourir dans les deux derniers Scream. Scream à été bâtit sur le fait qu’un
tueur jouait avec les clichés des films d’horreur en tuant des Bimbos
totalement décervelé. Ici les bimbos sont il est vrai toujours aussi connes,
mais le réalisateur et le scénariste font comme si elles étaient vachement
intelligente : Sidney commençant à sortir une tirade pseudo psy au tueur
à la fin du film : lamentable. De plus on à le droit à la présence de
personnage sur-cliché ; ce principe déjà présent dans le deuxième opus
y était excellent ( Torys Spelling jouant Sidney Prescot : hilarant ).
Mais c’est une idée pouvant être traité en deux seconde comme ce fut le cas
dans le second épisode. Ici la seconde dure deux heures !!!! De plus ses
personnages sur-cliché donnent de l’importance aux autres personnages crétinoïde
des deux premiers épisodes. Les
faisant alors passer pour des êtres d’une intelligence suprêmes. Ce qui est
une trahison totale de l’esprit Scream mis en pace par Williamson. Les
personnages des deux premiers opus étaient quelques peu calquer sur des
camarades de classes de Williamson, qui se la pétait trop Quarterback.
Williamson, à juste profiter des deux premiers Scream pour ce foutre de la
gueule de ces connards. Ici, donc, les connards sont les héros !! De même,
Scream III, montre une certaine tendance plus que prétentieuse d’élever
la trilogie Scream vers un statut de film « adulte ». ce qui est
franchement débile, vu que la trilogie Scream est du type film « d’ado ».
Une
autre lourdeur scénaristique : l’apparition de Randy ( le mec marrant
fan de film d’horreur de Scream I et II ). C’est une aberration de faire ça
dans un film dit professionnel !! genre le scénariste, y flippe totalement
pasqu’il voit bien que son scénar c’est franchement de la merde, alors il
met l’idée du siècle : une fille apporte une cassette vidéo sortie
d’on ne sais ou, Randy explique alors pour le spectateur ignare que le
troisième opus d’une trilogie est à chaque fois différente des deux autres.
Si Scream III ne fait pas peur au début c’est que c’est fait exprès pour
surprendre le spectateur. Le spectateur, lui n’est pas franchement surpris
mais il s’ennuie ferme.
Enfin,
l’horreur absolu !! Scream comme vecteur de référence cinéphilique !!
autant le dire tout de suite, le scénariste n’est pas Erner Kruger, mais
Harvey Weinstein. Les acteurs apparaissant en caméo sont que des acteurs
Miramax : Silent Bob par exemple ou la petite de Welcome To The Doll House.
Bon c’est vrai il y a aussi Carrie Ficher, mais Carrie Ficher c’est la
princesse Leila de Star Wars. Film fétiche de Silent Bob. Mise à part ça, on
peut tout de même remarquer que le nom de scène de la mère de Sidney prononcé
pour la première fois par Carrie Ficher, est Reynolds. Reynolds comme Debbie
Reynolds, la mère de Carrie Ficher.
La
mise en scène de Wes Craven, est elle comme le film : totalement
clichesque. Wes Craven reprend les mêmes effets que Scream I et surtout Scream
II. Celui ci avait essayer de surpasser le premier avec succès en situant
l’horreur dans des lieux originaux ( Salle de pris de son, comme Argento et
parc de fac. ) Ici on reprend les mêmes et on recommence. Une fille se fait
trucider derrière une vitre sans teint dans une salle insonorisé et certaines
autres scènes sont reprise à Scream I. Mais le tueur frappe toujours de la même
façon au même endroit. Donc personnes n’est surprit. Pour essayer de sauver
la mise en scène Wes Craven à essayer de travailler le son, et si on sursaute
c’est parce que UGC fout le son à fond.
Bon
perso, pour finir sur une note plutôt sympa pour le film, j’aime bien la scène
ou Sidney Prescott se pose de sérieux questions sur sa santé mentale après
avoir vu sa mère l’insulter derrière la fenêtre de son nouvel appart. Wes
se la joue Mario Bava dans les Trois Visages de la peur. Scream III est en définitive
un bon moyen de rejeter le reste de la trilogie, même si les deux premiers
avaient certains points extrêmement positif.