Space Cowboys

 

 

Emergency on planet earth

 

Y a pas à dire, visiblement, on approche dangereusement des pensions de retraites des premiers baby boomers !! Les meilleurs films des années 90 et début 2000 sont plus que souvent fait par des viocs ( Scorsese, Carpenter, Verhoeven et he oui Clint Eastwood ) que par des petits jeunots et maintenant, on arrive au films de vieux avec que des vieux : le bien nommé Space Cowboys. D’ici deux à trois ans on aura le tiercé gagnant : des vieux réalisant des films de vieux avec que des vieux !! Les jeunes iront se faire foutre. J’ai même bien plus peur maintenant de me faire agresser par des vieilles dames plutôt que par des cailleras labellisé Grande Bornes. Le gang des vieilles dames créées par les Monty Pythons sera bientôt une cruelle réalité !! Mais pour l’instant, les viocs envahissent l’écran pour bizarrement soutenir les rêves et les utopies des jeunes.

 

Avec Space Cow boys, le maître Es Vioc, va à contre courrant des vieux réalisateurs qui se lamente sur notre doom génération en se gardant bien nous venir en aide. Clint Eastwood car il s’agit de lui en effet, Clint donc, préfère arrêter de marcher ( vieillir ? ) et s’approche paternellement de nous jeunes cyniques totalement dénués d’illusions. Le maître en parlant de ses potes plus vieux les uns que les autres nous montre qu’il ne faut jamais perdre de vues nos rêves et nos utopies. Ne jamais perdre la joie de vivre même dans les pires instants ( et dans ce film, il y en a pas mal ) car même dans la mort se trouve la magie et la poésie, il suffit de le vouloir. Alors que notre génération perdu se vautre dans des boites de nuits aux musiques plus que fascisante ou la musique sert à ne plus réfléchir et se laisser aller au rythme d’une musique game boy, alors que notre génération vénère des albums préfabriqué par des patrons de sony music ( style le dernier Madonna ) et surtout qui s’imagine vivre dans des films ou des pubs GAP et Kookai, en pensant qu’il n’y à plus d’espoir et que tout est fichus, Clint nous prend par la main et nous montre que l’espoir fait vivre ( expression que j’ai souvent entendu dans la bouche de jeunes filles qui me jetais, mais qui n’est pas du tout méprisante ici !! ). Et vouah que cela fait du bien non de dieu !! Vouah que ça fait du bien qu’un vioc comme Clint ne fasse pas la morale style Scorsese ou qu’il montre seulement notre génération comme foutu ( Shroeder ). Et vouah que ça fait du bien tant d’optimisme dans cette cinématographie mondiale totalement pessimiste ou pire cynique.

 

Space Cow Boy est bien évidemment une réponse cinglante au cynisme d’Armaggedon. Même sujet ou presque ( la météorite est remplacé par un Satellite ) et traitement diamétralement différent. Lorsque le second est programmer pour atteindre avant tout notre génération en faisant un « film produit de consommation » dénuée d’émotion avec des plans qu’on pouvait trouver ici ou là dans des films de propagande nazis, Clint Eastwood, fait une œuvre d’art remplie d’émotion. L’un conforte les jeunes dans leurs mentalités de vieux, l’autre souffle un bon coup de trompette dans les tympans du jeune vieux con, pour qu’il s’éclate un peu dans la vie. Finit le fatalisme et bien venu a la joie de vivre. Ah que cela fait du bien. C’est avant tout pour cet optimisme à tout épreuve que j’ai apprécié ce putain de film.

 

Maintenant ses autres qualités sont indéniables : les acteurs surtouts. Des viocs seulement des viocs…. Mais putain quels viocs !! Une bande d’acteurs dont le génie est reconnu et s’auto parodiant bien souvent. Si Clint est en retrait plus que d’habitude, il ne faut pas oublier que par Exemple, Donald Sutherland qui se la tape Casanova dans Space Cowboy à justement interpréter Casanova dans l’un de ses plus grands films. : Casanova de Fellini. Les deux autres sont tout aussi excellents. On peut en dire autant des deux rôles secondaires principaux, mais malheureusement, je ne me souviens plus des noms,  je l’avoue. Le premier a joué autant dans Babes que dans LA Confidential et le second est actuellement visible dans Hollow man ( que je viens de revoir d’ailleurs ). Les films de Clint Eastwood sont d’abord bien souvent des films d’acteurs et ce dernier n’échappe pas à la règle et peut être même pire.

 

 C’est un peu court, mais je ne vois plus trop quoi dire à part répéter le fait que c’est à un vieillard que l’on doit le film le plus jeune dans sa mentalité que j’ai pu voir ces dix dernières années. Que ça ne peut que me mettre en boulle lorsque je pense à notre putain de jeunesse sans illusion incapable de s’éclater hors des sentiers établis par la société de consommation…… allez vous faire foutre !!!!!!!!!!

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