Tournage de
Plan Nine From Outer Space ( 1959 )
L'histoire
dénudée de sens nous présente un groupe d'extraterrestres,
persuadé qu'il pourra conquérir la Terre en permettant la résurrection
de quelques êtres humains. Ils comptent bien faire de ces morts-vivants leurs
alliés, augmentant ainsi leur force de frappe! Pendant le film, nous passons du
temps sur Terre, alors que les habitants se rendent compte de l'invasion, mais
aussi dans le «vaisseau» des extraterrestres, où ces derniers nous montrent
avec fierté toutes leurs trouvailles (incluant un stupide fusil à électrodes).
Le tout est bien sûr basé sur de véritables témoignages (évidemment).
C’est le dernier film auquel Tim Burton va s’intéresser, il représente en fait le sommet de la carrière d’Ed Wood. C’est le film qui le fera connaître dans le monde entier. Le tournage représenter par Tim Burton n’apporte rien d’essentiel par rapport aux précédents. Mais c’est pourtant celui qui bénéficiera le plus de l’attention de Tim Burton. Celui ci, met en scène beaucoup plus de scène de tournages. L’attaque des soucoupes volantes ( qui ne sont en fait que des assiettes peintes et suspendues au-dessus d’un fils ) La mise en place du plan 9. ( la résurrection des morts, mise en place par le grand ordonnateur de la galaxie : Bill Murray ) L’attaque des morts vivants ( ou le double de Bela Lugosi, mort peu avant le tournage, doit se cacher derrière une cape ) et La victoire du héros. La, aussi, le tournage souffre du manque de moyen et de la négligence naïve d’Ed Wood, qui ne voit pas les pierres tombales tombées. Quand on l’interrogera sur les brusques changements d’atmosphère ( nuit et jours se succèdent sans lien logique ) celui ci répond : « Ne connaissez-vous pas l’ellipse syncopée ? » La mise en scène d’Ed Wood excellait dans l’art de faire face à toutes les difficultés matérielles et techniques pour raconter une histoire : comme après lui Roger Corman. Ses tournages se faisait en cinq jours et son style lui était propre : ni imitation ni emprunt que des souvenirs.
Les scènes des différents films d’Ed Wood qui furent retournée par Tim Burton s’emboîte tout à fait dans une vision sublimée du médiocre. Si il tourne les plans tel que l’on peut les voir dans les films de Ed Wood, ceux ci bénéficient de plus de moyen et de la touche d’émotion propre au film de Burton. Ainsi la scène ou Glen ( Ed Wood lui même ) avoue à sa femme qu’il aime porté des vêtements féminins, est ensuite interpréter dans le film de Tim Burton par Johnny Depp et Sarah Jessica Parker deux grands acteurs américains. La musique tout comme la lumière du film d’Ed Wood bénéficie du même traitement : Stephan Czapsky en chef opérateur et Howard Shore à la musique. Tim Burton montre en fait cette fine frontière qui sépare le grotesque du sublime.