L’histoire :
Un chasseur de vampire, Jack Crow, doit se confronter au maître des vampires.
Il découvre par la suite que celui ci n’est que la victime d’une répression
sanglante orchestré par le Vatican.
Après
avoir hésité plusieurs mois, vu le décevant Escape From L.A* et le nombre de
très bon films qui sortait au même moment ( Gattaca, pour ne citer que lui. )
et vu que j’avais un BAC à réussir et vu qu’il me restait peu d’argent
à la fin du mois, je me suis quand même décidé à visionner Vampires mais
cette fois ci, en vidéo chez un pote ainsi,
je n’aurais pas à regretter d’avoir déboursé plus de 30 balles pour une
merde. Il faut l’avouer, j’ai été tellement heureusement surpris que je me
suis précipité pour l’acheter en Dvd, ce qui est quand même un acte
prouvant la qualité du film ( 180 balles pour un film, il faut aimer ! !
) : L’histoire , les dialogues ou la symbolique du nom Crow, sont sans
aucun doute très basiques et ne sont donc pas d’une suprême originalité,
mais depuis les films d’Alfred Hitchcock, on c’est très bien que le génie
cinématographique ne réside pas seulement dans le scénario. Cette affirmation
le spectateur peut la vérifier lors du visionnage de Vampires, dernier film de
John Carpenter et synthèse de ses précédents films.
Vampires,
est un retour au source de la représentation
physique paradoxalement d’un mal sans corps. Après avoir réalisé deux de
ses films les plus singuliers de sa carrière : L’Antre De La Folie (
1995 ) ou il mis au goût du jour la mise en abîme de la création cinématographique
et Escape From L.A ( 1997 ) , premier remake d’un de ses propres films, qui
reprend les thèmes abordés dans le film précédent , John
Carpenter revient donc à sa
forme originel du mal : Un homme avec un masque blanc, que l’on pouvait
voir dans Halloween ( 1978 ) ou Prince Of Darkness ( 1985 ) et qui se présente
dans Vampires sous les traits de Valec.
On
retrouve aussi dans ce film tout ce que l’on trouvait dans ses précédents
films : en premier lieu, donc, le masque blanc et la nuit qu’il avait
mise en scène dans Halloween ( Michael Myers ) ou
Prince Of Darkness ( Alice Cooper ) réapparaît ici sous la forme du
vampire. John Carpenter met aussi en avant le thème de la politique et des
exclus de They Live ( 1989 ) repris ici avec une critique plus que virulente
contre le Vatican et par la mise à l’écart, sociale, très nette des
chasseurs de vampires : en effet il n’y a que très peu de figurant du
genre people à par un automobiliste et un hôtelier, les autres figurants sont
des chasseurs de vampires qui crèvent tout comme les vampires . le huis clôt célèbre
d’Assault ( 1974 ) et surtout de Prince Of Darkness est réutilisé dans le dénouement
de Vampires. le gore qui n’était apparut que dans The Thing ( 1983 ) revient
ici dans plusieurs scènes assez sympa comme le massacre de la première équipe.
On peut aussi lié The Thing avec Vampires, puisque dans ces deux films, le mal
se cache dans le sang. Pourtant dans ce film John Carpenter ne fait aucune
allusion au SIDA auquel on pensait lors de la vision de The Thing. Un autre thème
que le réalisateur avait déjà abordé sous une forme sous jacente dans
Christine ( 1984 ), est évidemment, le vampirisme que l’on trouve
aussi bien dans le titre qu’a l’intérieur de
l’histoire du film . vampirisme et homosexualité sont souvent
assimiler jusqu’au cliché, pourtant dans Vampires, l’homosexualité est
plus présente dans les rapports entre les trois personnages principaux que chez
les vampires. la fameuse Snake attitude personnifiée par Kurt Russel dans les
deux Escape est reprise par Jack Crow. le second / dernier degré macho de Jack
Burton… est terriblement présent dans la mise en scène de Vampires dont les
scènes les plus représentatives se trouve lors du massacre des chasseurs de
vampires ; où Jack Crow, se prend pour The killer à la John Woo, mais se
fait pourtant très mal en se scratchant contre un meuble. L’autre scène représente
la vision des personnages, sur eux même : Deux vrais hommes marchant au
ralentit et foutant une grosse claque à une pute sur une route sous un soleil
de plomb. On ne peut pas faire plus macho que cette scène, quand à John
Carpenter il ne peut pas faire aussi mauvais que ces sales ralentis à deux
balles.
Mais
ce qu’il reprend et qu’il développe le plus dans Vampires, c’est la thématique
de la vision du mal, c’est à dire les yeux comme facteur trahissant la présence
du mal que l’on pouvait déjà mettre en évidence dans The Fog ( 1980 ) et Le
Village Des Damnés ( 1996 ) ( les
yeux de Valec ) mais aussi les yeux permettant de voir le véritable visage du
mal They Live est repris ici par l’intermédiaire de Sheryl Lee, grâce à ses
yeux, Jack Crow et Monteya pourront repérer le vampire. La caméra subjective
peut aussi rappeler le début d’ Halloween qui questionnait le regard du
spectateur . mais aussi ce questionnement sur son art et sur l’attitude de
plus en plus cynique des hommes allant au cinéma ou étant à la base du projet
filmique que l’on trouvait déjà dans L’Antre De La Folie et Escape From
L.A. On peut voir en effet dans les différents personnages, la métaphore du
public cynique ( Sheryl Lee ) des doutes du réalisateur qui se partage entre sa
part gentille ( Monteya qui aime Sheryl Lee : donc le public ) ou méchante
( Valec qui travail avec le pouvoir : donc avec les grands studios ) mais
dont la synthèse est Jack Crow ( qui se trouve tiraillé entre sa part sombre
et sa part clair ). Avec la thématique de la vision, il est donc évident que
l’une des lecture possible du film concerne en premier lieu le cinéma et l’étude
de se différents intervenants. Ainsi Jack
Crow se sert de Sheryl Lee comme d’une caméra lorsque celle ci est mordu par
Valec. De nombreux plans sont composés de tel manière, que les personnages
sont compris à l’intérieur d’un cadre rectangulaire etc. etc. etc.…. On
remarque après coups le pessimisme de la fin du film teinté heureusement
d’un mini espoir. Avec une première lecture : la représentation du mal
est finalement détruit mais Jack Crow laisse pourtant partir celui qui
reprendra le flambeau : Monteya qui est devenu une nouvelle représentation
du mal. Jack Crow comprend donc que le mal à sa place dans le monde puisqu’il
est une création du bien. Le bien appel donc le mal. Avec une lecture plus métaphorique :
John Carpenter à finalement vaincu ses démons intérieurs en détruisant sa
par sombre, pourtant la part clair est définitivement détruite puisque Monteya
à été contaminé par le mal. Le dernier plan qui se termine d’ailleurs par un fondu au noir ( suprématie des ténèbres ) est ainsi
supra pessimiste quand à la situation de John Carpenter puisqu’il décide de
continué sa route avec une représentation d’un studio même si celui ci est
bien plus sympathique que Monseigneur Alba.
La
plus grande réussite personnel du réalisateur est d’avoir réalisé au moins
un film encore plus proche du western que ne l’était Assault ( remake avouer
de Rio Bravo d’Howard Hawks ). On pouvait d’ailleurs si attendre après la
vision d’ Escape From L.A ou il mettait déjà en scène une poursuite à dos
de cheval ( premier cheval de sa carrière ) et une variante du générique d’Il
Etait Une Fois Dans L’ouest de Sergio Léone. Dans Vampires, tout y est sauf
les chevaux, remplacé ici par les voitures. Le film, est en fait une sorte de
remake ayant comme base The Wild Bunch (
1968 ) de Sam Peckinpah. L’histoire se passe dans le nouveau Mexique, les décors
sont ceux d’un western : L’étranger, au passé chargé, rentrant dans
une ville fantôme placé en plein dessert, présence d’un shérif des
prostitués, du train et de grands paysages désertiques. Les références au
western apparaissent bien sur dans la mise en scène du film qui emploi le cinémascope
de la grande période du western à la Sergio Léone , bien sur aussi dans
l’utilisation d’une certaine échelle de plans : des plans large de
paysage puis des gros plans et des plans américains. Mais le coté western du
film se ressent encore plus dans la chorégraphie des personnages comme par
exemple lorsque Monteya et Crow se dirige vers la prison qui abrite le dernier
repère des Vampires.
On peut aussi parler d’un aboutissement de sa carrière avec aussi les nombreuses citations de ses films et réalisateurs préférés comme Vertigo d’Alfred Hitchcock : Le désir de Monteya est de couché avec une morte, le personnage de la pute est mort la vampire est un autre personnage on peut en cherchant y voir une sorte de jumellité, enfin Monteya, après avoir « sauvé » Shéryl Lee, la déshabille ( pourquoi ? ) et la lave ( ses jambes n’ont plus de sang ) tout comme Scotty avec Judy. On peut aussi s’apercevoir de la ressemblance assez frappante entre la maison d’une des mères de Suspiria de Dario Argento et de l’hôtel ou loge Monteya et la pute. Hawks, Ford , Léone , Hitchcock, Argento Peckimpah, John Woo ont chacun eu le droit de cité dans les différents films de John Carpenter mais il les a très rarement cité ensemble dans le cadre d’un seul film. Les grands absents du film, sont en fait les écrivains chérit par l’auteur tel Lovecraft et Poe
* oups j'viens de m'appercevoir que j'avais pas expliqué l'asterix et obelix. LA 2013 est bien entendu un chef d'oeuvre mais à l'époque de Vampires, j'étais..... chai pas pt'etre un peu déprimé ou alors malade voir fatiguer.... Pire un connard..... non je vois pas ...... pourquoi ais je dis qu'il était decevant? seul l'histoire le dira.