Introduction

 

 

                                              

En 1980, Puisqu’il est condamné à faire des chefs-d’œuvre et des adaptations de classiques de la littérature, Stanley Kubrick réalise l’adaptation cinématographique de « Shining » de Stephen King. Film qui va révolutionner le genre de l’horreur en faisant d’un film d’horreur, une véritable tragédie chef-d'œuvre du cinéma, un film culte pour plusieurs centaine de cinéphile et un classique du cinéma. Shining, devient pour l’horreur dite gothique  ce que 2001 était devenue pour la science fiction : Une référence et une œuvre à part. Pour finir Shining, donne à un dicton, une portée universelle «  Travail sans loisirs, fait de Jack un triste sir. » .

  Pourtant, lors de ma première rencontre avec ce film culte, je n’ai pas vraiment été époustouflé par ce film dont on m’avait tant dis de bien : certaine personne ne pouvant désormais, plus se permettre de voir ce film terrifiant. Non, au contraire rien dans ce film était pour moi, effrayant à part seulement la scène de la douche qui trouvait encore grâce à mes yeux de petit fan de film gore. Pour moi Shining ne valait pas Re–Animator ou Massacre à la tronçonneuse. Deux films qui sont eux terrifiants même si non totalement dénué d’humour. Shining, non…. Lui, n’était qu’un film où rien n’arrivait ( hémoglobinement parlant. ) joué par un guignol qui décidément ne savait jouer que des fous. Ce film en gros était une merde.

Mais où je compris mieux ma douleur c’est après une nouvelle vision du film  consécutive, à plusieurs disputes de cinéphiles qui m’opposèrent à certains de mes amis : Je vis cette fois ci le film, en gros dans de « meilleurs » conditions. C’est à dire non sur une cassette du vidéo club d’en face où je m’était procuré la précédente, mais dans une copie quasi neuve et surtout en version originale contrairement à la première. Le film refusant obstinément de ressortir en salle. J’ai donc finalement, malgré le format, appris ce qu’était un grand film. Ce que je reprochais ( à part le manque d’hémoglobine ) au film n’avait en fait pas lieu d’être. Jack Nicholson si il n’est pas vraiment terrifiant dans tout le film fait tout de même frissonner le dos dans certaine séquences. Les couleurs ternes de la première version laisse place cette fois ci à un déballage de couleurs éclatante ( les deux jumelles ). Quand à la mise en scène, après avoir eu mon b.a.ba sur le cinéma, elle me parait ( j’ose le dire ) assez irréprochable. Mais toujours, pourtant, me vient cette envie de rigoler lorsque Danny parle à son doigt. Je conseille enfin de visionner le film lorsque la fatigue vous assaille. Les sensations éprouvés seront à chaque fois aussi grandes et terrifiantes lorsque la jeune femme viendra prendre Jack dans ses bras et lorsque les deux jumelles appellerons Danny pour qu’il les rejoignent « Forever and ever and ever. »

Quant à l’histoire proprement dite du film, c’est en fait, la haine d’un père pour son fils. Plus précisément la rage d’un père, la terreur d’une mère et l’incapacité pour le fils, de communiquer avec ses deux parents. L’incommunicabilité ! Voici donc le retour du thème Kubrickien par excellence.

 

Sommaire

I L’art cinématographique et Shining