Crouching Tiger Hidden Dragon ou comment toujours parler de la même chose mais différemment
( dire que je ne l'ai vu que deux fois pour l'instant, elle promet d'être longue cette partie, pasque c'est vrai que pour l'instant c'est pas super profond ce que je dis )
Bizarrerie d’une cinématographie mondiale en pleine crise. Telle pourrais t’être l’accroche de l’affiche de Tigre et Dragon. En effet qu’est ce qui c’est passer dans la tête des exécutifs de la Warner ? Crouching Tiger Hidden Dragon, le gros film américain de l’automne, n’a rien à voir avec le sentiment de supériorité connue de nos amis d’outre atlantique. C’est tout simplement un film de sabre chinois mais avec les moyens d’un blockbuster américain. Ce qui donne en fait, l’un des plus grands films spectacles de ces trente dernières années. Un évènement en soi et clôt d’une manière sublime vingt ans de pompage éhonté du cinéma occidental sur son petit camarade chinois. Car, en effet, si l’on peut voir crouching tiger, c’est avant tout parce que le cinéma américain c’est tellement orientalisé ces dernières années ( Pulp Fiction, et avant lui Le dernier des samaritains et autre produit de bas étage…. Jusqu'à ce malheureux Matrix ) que le public réclamait maintenant la vérité. Le cinéma américain, tout comme le cinéma français et québécois, est mort !! il survit lamentablement grâce au frics des multinationales mondiale ( Vivendi, Sony ) et à besoins sérieusement d’un coup de jeune.
Ainsi depuis Blair Witch Project, on à vu déferler sur nos écrans : Fight Club, Les Rois du désert ( autre film Warner ) et dernièrement un gentil méchant Hollow man. Les producteurs prennent quelques risque mesurés pour ne pas perdre la face. Ainsi, Crouching Tiger est un film risquer mais avec Les stars internationales que sont devenues depuis moins d’une dizaine d’année : Michelle Yeoh et surtout Chow Yun Fat. Il suffisait ensuite d’un film bien ricain mais dont les ficelles étaient tirées par un Hong Kongais et cela nous donnaient Matrix et son chorégraphe de génie qui fut tout de suite engager sur le plateau de Crouching Tiger. On peut le voir, les studios ne sont pas fous. Oui !! Mais non !! car le produit que nous livre Ang Lee n’a rien à voir avec les blockbuster américains. Si bien sur l’intrigue est pour ce genre, assez simpliste ( on est loin des cendres du temps ) elle se met en porte à faux des autres productions et avant tout, des grosses productions Warner. Ici contrairement à l’arme fatale 4, pas de scène d’exposition explosive. Pas d’humour bien gras et plus que légèrement raciste. Non, Crouching Tiger à plus avoir avec un poème qu’avec Matrix. Ici, aussi, point question de relent chretiennisant et le manichéisme est cette fois, heureusement totalement absent.
Car oui, Crouching tiger nous compte une légende chinoise ( dont c’est la dernière partie ) mais avec un point de vue de connaisseur et très peu occidentalisé ( on est très loin de Mulan ). Ici tout nous porte à la contemplation. Du début jusqu'aux scènes absolument sublimes de la fin en passant évidemment par les chorégraphies exceptionnelles orchestrées par le maître de Drunken Master et du sens du devoir 4 : Yuen Wo Ping. Ces scènes rythmées par des tambourins rapides, sont d’une beauté fulgurante et subjuguante. En un mot ce film est beau. Ajoutons ensuite à cela les personnages servis par des acteurs déments ( la petite Zhang Ziyi est tout simplement sublime !! ) et des effets spéciaux indécelable ( et en cela il faut se dire que c’est l’un des plus grands films à effets spéciaux ) et vous vous retrouvez devant Crouching Tiger Hidden Dragon le plus grand chef d’œuvre ( après deux visions, je le pense réellement ) du film de sabre. L’histoire me direz-vous ?….. L’histoire…… mais qui s’en soucie lorsqu’un film atteint ce niveau là ?