Fight Club  

Seconde Vision  

 

 

 

Vous aimez la vie ? et avec un bon coup de Fight Club dans la gueule vous l’aimez encore bande de larves  ?

 

 

Fight Club a été salué unanimement comme un chef d’œuvre ; et comme la plupart des chef d’œuvre, l’œuvre est controversée. Tellement controversé que seul deux magazines aiment le film. Les autres, c’est bien simple : ils détestent le film. ( entre parenthèses les magazines qui aiment le films sont deux journaux qui considère les films, comme des objets de consommation et ensuite comme des œuvres d’art. ).  Alors pourquoi tant de haine ? facile : le film est le point de vue d’un jeune réalisateur post soixante-huitards sur le monde que lui ont offert ses pseudo gauchiste peace and love de parents. J’entend par parent la génération 68 qui à lever les points pour combattre le capitalisme et les injustices des dictatures pour finalement mettre en place un système beaucoup plus humain : le néolibéralisme. C’est absolument la seule raison ! ! Première et Technikart sont les seules revues qui ne doivent pas être composées d’une majorité de soixante-huitard. Le regard de Fincher sur « nos » parents est un chouillat violent : La Coc’ on te la déglingue à coup de batte ! !. alors c’est clair que les Cahiers de la nouvelle vague y peuvent pas aimer. Les Maoïstes de Libération non plus. Ils sont l’image même de ce néolibéralisme. C’est eux qui montre aux jeunes que « la révolte ne sert à rien de toute façon vous serez comme nous ». Super comme message d’espoir. Qui sont les cyniques ? Le film met clairement les points sur les i : on vit dans une société de merde il est vital, non de la changer mais de la détruire. Détruire la société mais pas l’humanité ; il est important de le souligné. L’homme doit être régit pas la nature : c’est à dire le chaos. Mais là où commence le film, le chaos n’existe pas ; l’ordre lui règne.  

 

 

Dans une ville sans nom ( l’empire du mal n’est pas les USA, c’est le système impérialiste du néolibéralisme ) un cadre travail dans une masse de cadre façon Brazil, en plus réaliste. Celui ci effectue son travail sans broncher. Se laisse humilié par son patron et finie par devenir insomniaque. Il part à l’aut’bout des Etats Unis quand on lui demande et finis par accomplir des petits boulots pour occuper ses nuits et  pouvoir vivre selon le fameux rêve américain dans un appart meublé « parfaitement » par Ikéa, habillé par Calvin Klein. Le rêve américain résultat du « good job » demande tout de même quelques sacrifices : parmi lesquels celui de sa santé mentale.  Le travail rends fou ! ! c’est pas moi qui le dis ! plus on demandera aux gens de travailler, d’être réduis en esclavage ( comment appelé autrement le fait de travailler 24 heures sur 24 pour un salaire de misère et enfin se loger dans un simple immeuble ) plus on verra de gens sortir des M16 et tirer sur la foule. Le narrateur dis bien qu’on écoute les gens que lorsqu’ils sont aux bords du gouffres : tu va crever du sida : on t’écoute. t’as tout perdus pasque ta pas t’couilles ? O.K. guy give me hog. Si tu te fais humilier par un petit chef frustré pasque cocu ( par exemple ): va t’faire enculer s’t’auplais. Voilà en tout cas le vrai message du film :  O.K., le travail est roi mais voilà le résultat. A partir de là d’autres critiques fusent contre le film et son auteur :

Premièrement : Hum Hum facile de dire du mal du système quand on est nourrie par ce même système ; j’le fais quand tu veux. Mais voilà : Fincher dis clairement : y’a dix ans j’étais comme Norton  j’étais sur la tangente : Métro Boulot et pas dodo ; maintenant, je fais du cinéma ( en gros pour pas devenir taré et tout péter ). David Fincher reconnaît donc qu’il aurait péter les plombs si il avait fais ce qu’on lui disait de faire et que le cinéma lui permet d’exorciser ses démons : tout comme un certain David Lynch ou un certain Edouard Münch et autre Van Gogh. La question n’est pas : dis Fincher, tu te la pète pas un peux ? Mais : on à échapper au pire ( ce n’est pas une question , c’est vrai je l’avoue ). Faire un film comme Fight Club à Hollywood n’est donc pas contradictoire pour lui cela permet même aux critiques d’être toujours de ce monde.  

 

 

 Deuxièmement : Fincher est un habille publicitaire quand il réalise Fight Club ( Elisabeth Quinn : Paris Première ). Passons le fait que cette journaliste tout comme le reste de la critique à saluer comme un chef d’œuvre la dernière pub Nokia. ( c’est vrai qu’un téléphone portable, c’est beaucoup plus utile qu’un savon. ) intéressons nous à la pub. Fincher viens de la pub : c’est vrai. Mais Fight Club montre bien qu’il s’est fait souffrance ; ceci pour pouvoir un jour réalisé des films d’art ( voir aussi sa bio ). Si il reprend une pub Ikéa, c’est pour la détourné de son but premier. D’autre films on eu de meilleurs critiques en vantant la musculature des néonazis façon Nike Air sans pour autant faire scandale. Si il y a une imagerie pub elle est tendance situationniste à la Tim Burton ( Batman ). 

Troisièmement : Fincher fait un long clip MTV. Cela va dans le même sens que mon argument « publicitaire ». Il vient du clip certains effets viennent du clip mais c’est la aussi détourné : Les séquences avec un  Tyler hyperfashion sont supra stylisés : normal : On nous à toujours dis qu’on deviendrais des rock stars ou des stars du cinéma. « cornelius » s’imagine en Brad Pitt : la Star fashion d’Hollywood. Cet argument, on peut tout aussi l'utiliser quant au fait que Fincher critique le système à l'intérieur du systeme. De plus l’innovation ne vient plus du cinéma depuis longtemps : le cinéma est purement réactionnaire. L’innovation viens du clip. De notre Gondry national pour être exact ( les clip de Björk , Daft Punk etc… ): Matrix sans Gondry serait toujours au stade du Karaté Ninja contre les hommes kangourous façon Corman. Tout comme les effets de Fight Club. Mais Fincher n’a pas « le toupet » de s’approprier l’invention d’un autre ( qui serait pour lui plus : Chris Cunningham version Aphex Twin ).  

 

Quatrièmement l’argument le plus débile de tous : Fight Club est un film violent et dangereux il pervertie la jeunessrhagnnaaahhh ! ! / plein de bave /. Est il nécessaire de répondre à ça ? Allez zou ! ! soyons fou ! ! Fight Club est un film beaucoup moins violent que l’Arme Fatal 4. Si les gens se battent dans le film c’est pour se défouler, oublier leurs conditions d’esclaves. Est ce une bonne solution ? devraient ils taper sur leurs gosses ou décharger leur M16 sur le lycée du coin ? j’en sais rien ( par contre il faut reconnaître que les mômes quand ils chialent, y sont prise de tête ). La position du réalisateur est net : ils étaient pas net avant , ils le sont encore moins quand ils se tapent dessus. Oh Eh les Misters des cahiers ; il y a un truc qui s’appelle la mise en scène. Celle de Fincher dans les combats est de l’ordre de Ford ( le réalisateur par le constructeur de bagnole ) : souvent en plan large d’ensemble. aucun  effet tape à l’œil à la… Matrix ou autre film « violent ». dans Fight Club il est clairement démontrer que se foutre sur la gueule c’est débile : sang / dents cassées / nez cassés / œil crevé : cela donne pas envie de se battre avec son meilleur pôte.  Le meilleur combat est selon moi , le premier opposant les deux héros : du Hopper façon ultraviolence. De plus David Fincher montre à chaque instant que ce qu’on voit à l’écran est une œuvre artistique et non la réalité : effets visuels tel que le «  saut » de pellicule ( Fight Club est avant tout une pellicule que l’on projette ). Autre exemple : Norton s’adressant visuellement et verbalement au public. 

Cinquièmement ( qui est en connexion directe avec le premièrement ) Fight Club est un film cynique surfant sur la vogue protestataire d’un certain courant de pensée ( Chomsky / Marcos / Bourdieu par exemple . critique de L’AMI comme autre exemple ). C’est bien simple cet argument est absolument à rejeté : c’est un projet du réalisateur qui à voulut garder son intégrité artistique. La Fox aimait le bouquin mais en confiant la réalisation à David Fincher elle savait trop bien qu’elle courait à l’échec : Alien III à été l’Alien le moins vendeur, un quasi flop. Seven est son seul succès et de peu. The Game un échec cuisant beaucoup plus public que critique. Trois films et pas de score mirobolant aux box office pour Fincher. Ou est l’intérêt ? Fight Club est déjà annoncé comme un semi échec aux Etats Unis en France c’est à peu près le même chose ( moins d'1 Millions pas terrible par rapport à.......Bip Bip !!! qui prône la même chose, mais là.... Bizarrement personne le fait remarquer. ).  

 

 

Sixièmement, le plus trash : Fight Club est un film fasciste…voir Nazis. Pour preuve : une bande de blancs aux crânes rasés fabriquent du savon à partir de graisse humaine. Dit comme tel, effectivement on pense tout de suite aux troisième reich : les nazis sont les seuls à avoir fait des savons à partir de graisses humaines dans les camps de concentrations. Mais alors là : bouclier magique. Je suis d’accord ce « détail » est totalement trash et assez casse gueule. Pour autant David Fincher à son mot à dire : premièrement : il ne savait pas ( Fincher , je veux bien prendre ta défense ; mais la t’aurais mieux fait de te la fermer ! ! ) . Il ne s’avait pas…. Cette phrase raisonne bizarrement après Seven.  Le fait est que Le Monde ; sérieux journal puisqu’il vante la dernière Peugeot ; en profite pour enfoncer le film et son réalisateur : la critique cinématographique du Monde pour Fight Club, se résume à : David Fincher ne savait pas que les nazis faisait du savon avec la graisse humaine. Phrase imprimée minimum trois ou quatre fois dans le journal. Dont une fois en Une. Après avoir dis ça, il est clair qu’une personne normalement constituer ne peut être en accord avec le film. Sauf que…sauf que. C’est un « détail » ( mot également assez trash dans ce conteste ) qui était dans le livre dont l’auteur est un représentant de la trash génération. De plus cette «  épisode » ( j’encule Jean Marie qui me détruit toute ma verve , toute ma passion ) fait pensé à une variation de soleil vert de Fleischer : au lieu de manger la graisse humaine, on se lave avec. Mais je m’étend pas trop la dessus car le sujet est franchement casse gueule. Pour le finir : Les personnages rasés dans Fight Club représente la bêtise humaine autant  que le mal ( tout comme tous les films de Fincher ). Le double du héros est rasé : c’est lui le responsable de la fin du film.

Septièmement Matrix est le film qui à révolutionné le cinéma. Bon mec, on va pas s’étendre sur ça non plus sinon j’vais buter quelqu’un. Par contre ils ont tout deux un discours assez intéressant sur notre société « virtuelle » : pour Fight Club une seule scène en dis long : Marla passant « a travers » les voitures sans faire attention à son environnement. En une seule scène Matrix est détruit.  

 

 

 Voilà j’ai régler mes comptes avec la critique française aussi corrompu que la critique américaine ( un  seul magazine de cinéma, deux revues « journaux » ne contiennent aucunes pub : Mad Movies et Fluide Glacial. : le reste de la presse française n’a plus son mot à dire dans la création artistique ni sur l’information en général : Fuck You I won’t what you do tell me comme dirais l’autre. ).

Le film ! le pitch le pitch ! ! Un homme rencontre une femme chez les cancéreux des testicules, rencontre un ami-portion dans l’avion, monte un club de boxe…puis pète les plombs. En plus des qualités abordés plus haut, le film est absolument fantastique dans l’emploi de tout les moyens cinématographiques. Une musique démente et totalement kitsch orchestré par deux grands de la techno mondiale : les Dustbrothers ( Background : Beck, Beasty Boys et bien d’autre ) . ces deux couillons s’en donne à cœurs joie : techno et expérience sonore qui ne peuvent qu’être bien utilisé dans un film décrivant une société qui vit dans la perpétuelle répétition ( métro , boulot , dodo, métro , boulot , dodo etc.. ). Fincher épaule les deux frères par la mise en place d’une BO particulièrement efficace et pas putatière pour un sous ( pas de massive attack ni de Rage Against The Machine dans cette grosse production Fox ) mais de la BO de chez BO : Marlène Dietrich pour la ptite Marla qui pensait devenir une star hollywoodienne mais qui n’est finalement qu’une junkie de plus ( junkie mais ptite amie de Kenneth Brannagh tout de même.. Ho Ho faut pas exagérer non mais quoi ! ) et du Tom Waits tout cool suivit pour le final d’un morceau grandiose des Pixies : Where Is My Mind ? oui... où est il ?. Ça le fait ! ! Fincher ne s’arrête pas là et comme dans Seven, il effectue un travail sur la voix avec son ami Brad Pitt ou Meat Loaf en eunuque aux hormones. Où en installant la voix de Tyler dans la bouche du boss. Quoi d’autre : la sirène d’alarme de l’ex étudiant en médecine pour animaux qui se transforme autant en musique techno qu’en compte à rebours. On le voit, Fincher ne s’arrête pas aux seules images.  

 

 

Quand à au scénar c’est une variation blockbuster de Taxi Driver avec un fort accent lynchien. Mais les références du sieur David Fincher sont Hitchcock pour le montage, Kubrick ( le plus flagrant étant le sexe sculpté réplique de celui d’Orange mécanique « au 1/8e » ), les monty pythons ( Fincher à juste enlever le cran de sécurité antidépréssif des sketchs de la bande ) et surtout Tim Burton. La vision anarchiste ( dans le bon sens du terme ) de la vie est absolument la même en plus « adulte » que celle de Tim Burton. De plus il emprunte des décors et la lumière ( la glace et le pingouin ) de Batman Returns. Quand à Marla c’est simplement la version adulte de la petite Winona Rider dans Beetlejuice. Et tout comme Burton, Fincher bosse pour les studios. Le seul problème c’est au contraire de Burton ou de Lynch. Fincher n’est pas considéré comme un artiste. Laissons de côté le réalisateur et voyons les acteurs : Alors oui, quand on voit l’affiche, on à peur : Brad Pitt ( mais là on est tout de même rassurer après l’avoir vu dans Seven ) Edward Norton ( en gros son passé filmographique est : Oouah ! ! qu’il est Bô et musclé : à part tout le monde dit I Love you…mon dieu ) et Helena Bohnam Carter ( passé cinématographique : est la femme de Kenneth Brannagh. EST LA FEMME DE KENNETH BRANNAGH ; je le répète pasque après avoir vu Fight Club, c’est pas évident ). Donc oui, c’est du Bô monde people. Mais bien sur comme on est chez Fincher ; le Bô monde est vraiment très laid : Brad Pitt en drag Queen vaguement homo. Edward Norton défiguré et Helena Bohnam Carter tendance Winona Rider dans Beetlejuice ( en plus vieille bien sur ). Tout ça, n’est pas pour me déplaire. Le reste de la distribution subit le même sort souvent en plus trash : Meat Loaf avec des seins aussi gros et moches que ceux de Buffy. Un surfeur devient l’œuvre body art de Fincher etc. etc. etc..  ils sont laid les acteurs mais y jouent bien les fils de pûtes de leurs mères ! ! ça vaut pas un Nicholas Cage et un Travolta dans Face Off mais c’est pas mal du tout. Norton dans son canapé en train de zappé / Pitt contre la maffia / chaque apparition rapide de Marla. Oh My God ! !. 

Mais le plus sympathique côté du film c’est tout ce qui grouille sous la peinture en plomb : la vision du peuple américain selon Fincher : tous des larves en perpétuel recherche d’une grande âme à qui se rattacher. Le discours anti religieux et anti idéologie qui fait dire à Télérama et aux Inrocks que le film est une merde. Et contrairement a ce que pense Télérama : le réalisateur ne porte pas de jugement sur l’acte final contrairement à 8mm de cette pédale de Schumacher ( he mais c’est pas politiquement correcte ça ! ! ). Fight Club est le Happiness des majors, le Seul Contre Tous américain : une vision sans concession et ultra déprimante de la société à l’heure actuelle. Une œuvre artistique suicidaire : combien de film peut – il encore faire sans aucun succès ? Fincher nouveau Burton ou nouveau Carpenter ? To be continued ….Un film à voir et à revoir

 

 

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Fight Club.... Sept mois après

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