Fight Club 

 

compte rendu sur sept mois ( maintenant, un an ) passé sans avoir vu Fight Club. ( Mais je tiens le coup ! ) ( retour au top  )

 

 

 

 

 

Le film, est il aussi bon ? passé l’ivresse des trois premières vision sur le cinématographe, sept mois on passé…. Mais il faut reconnaître que mon avis n’a pas vraiment changé. Après mure réflexion je m’aperçoit qu’il faudrait peut-être atténué mon propos ( quoique ? – il faut voir ). Fight Club est aussi un divertissement, et non un brûlot politique. Que le sujet viennent d’un pseudo écrivain d'un trou perdu, genre Massachusetts, assure une certaine naïveté politique mais montre aussi le regard d’une petite gens sur le monde actuel. Et il ne faut pas avoir fait Science Po pour se rendre compte qu’y’a queq’chose de pourrit dans se monde en putréfaction. Oui, il ne faut vraiment pas avoir fait science Po pour vouloir le changer.  

 

 

Mais si le propos du bouquin est assez naïf politiquement, il me semble que David Fincher le sublime et le radicalise dans sa mise en scène. Fight Club est avant tout un produit de consommation. Pourtant il prône de part son sujet la destruction des produits de consommation, ce qui est je l’avoue assez paradoxale. En fait, Fincher enrichie l’idée de départ. Il se sert de se paradoxe pour parfaire son œuvre. Tout comme Batman Returns, Fight Club est un film schizophrène traitant justement de la schizophrénie. De plus et surtout, il est utile que Fight Club soit un pur produit de consommation divertissant. Puisque Fincher s’évertue à détruire son film. Il le détruit dans son récit et surtout dans sa mise en scène : déstructuration du récit et effet tape à l’œil comme la saute de pellicule. Fight Club Tout comme les autres produits de consommation est progressivement détruit par le réalisateur. La carrière même du film à été atteint par cette autodestruction d’un produit de consommation.

Si Fincher est pour moi le meilleur réalisateur américain, c’est qu’il représente la synthèse de  ce qu’il c’est fait de mieux c’est trente dernière années aux Etats Unis. A la vision nihiliste carpenterriènne agressivement assumé par la présence de Rob Bottin dans chacun de ses films, Fincher ajoute une critique de se qu’il convient d’appeler malheureusement, la société du spectacle hérité visiblement des films de Burton. Il hérite aussi du « curiste-ultime-néo-branchouille », le goût du vampirisme des histoires qui lui sont proposé . Aidé en cela par son ami Andrew Kevin Walker, Fincher ouvre la voie aux réalisateur Corsaires. Mais sous son aspect gentil timide vaguement autiste, Fincher est tout de même plus combatif et jusqu’au-boutiste dans son comportement vis a vis des studios que Burton. Il affectionne aussi les délires visuelle et scénaristique, en ayant sa touche propre, des films des Cohens Brothers. Enfin, par sa maîtrise techniques des divers outils du cinéma ( aussi bien mécanique que virtuel ) David Fincher s’approche beaucoup de Stanley Kubrick, auquel le compare de plus en plus de personnalité des médias ; ceci pour son extrême exigence sur les différentes partie de la production d’un film ( pré production, tournage , post production, bande annonce, affiches et lancement des films ). On pourrait même jusqu'à dire qu’il aurait pris un peu de potion lynchiènne pour cette attirance vers la monstruosité et le bizarre.  

 

 

Fincher, est aussi le véritable annonciateur d’une nouvelle mouvance dans le cinéma américain qui suit le succès de cet iconoclaste qu’est Tim Burton. En fondant sa boite de production, Fincher va imposé un style et des jeunes réalisateurs à Hollywood. En réalisant Alien III et son faux aspect clippesque il ouvre la marche à toute son équipe. Si un réalisateur comme Michael Bay, a aujourd’hui du succès, c’est aussi grâce à Fincher. Si Spike Jonze est couronné de succès avec son film pseudo révolutionnaire hollywoodien, c’est grâce à Fincher. Enfin, seul Alex Proyas protéger de Fincher peut se vanter d’approcher la maitrise de Fincher. Fincher est directement responsable de se qui marche le plus dans cinéma américain du moment, d’un point de vue public ( Bay ) que critique ( Proyas et Jonze ). Fight Club dans cette optique est bien un des films étendard, voir le film étendard de ce renouveau du cinéma américain : le jusqu’auboutisme. La génération Fincher fait un gros fuck soit aux critiques ( Bay ) soit au public ( Fincher ) soit encore aux producteurs ( Proyas et Jonze ).

L’aspect politique de Fight Club est donc plus « poseur » qu’autre chose. Un peu comme le romantisme de Robert Smith. Ce qui n’empêche pas sa présence et sa sincérité. Mais d’un point de vu strictement personnel, Fincher laisse le spectateur en face de sa propre responsabilité et l’oblige à la réflexion. Ce qui fait de Fight Club, le film d’action d’entertainment le plus adulte à se jour. Une réflexion sur soi et sur ce qui le conditionne. Pour sa part, Fincher préfère céder à son pessimisme : On ne peut rien y changer, autant en profiter en faisant ce qu’on aime. Le changer ? et pourquoi d’abord ? pour installer des groupes niant totalement l’individu glissant peu à peu vers un fascisme dur ? pour détruire la société et vivre à l’age de pierre ? de toute manière, peu de gens veulent un autre monde, pourquoi forcer les autres à faire ce que nous avons envie de faire ? Non définitivement non, faite ce que vous aimer et vous serez beaucoup plus heureux . Ne subissez le diktat d’une quelconque personne. Le message de Fincher c’est le fameux « Fuck You I Don’t Do What To Tell Me. » de Rage Against The Machine. Si on te dit de sauter : ne demande pas de quelle hauteur, pov' Tache !! Fincher ne veut pas changer grand chose et refuse tout discours idéologique : ne courrez pas après l’argent, ça sert franchement à rien ( sauf à finir une balle dans le crâne ) : faite se que vous voulez, c’est en tout cas ce que je fait et cela me réussit plutôt bien : Alien III, Seven, The Game et Fight Club.  Dans un même temps, il ce pourrait que ce discours « artiste » de Fincher serve en fait à minimiser le discours anarchiste nihiliste très Fraction Armée Noire, que délivre le film. Discours artiste qui ferait passer le discours politique de Fincher comme une vaste plaisanterie face aux pontes des studios, et lui garantir ainsi la confiance d’un système que Fincher cherche à détruire de l’intérieur ( Jonze, Gondry, Proyas et lui même bien sur ). Bien que pour autant, Fincher pourrait en fait le penser réellement : On vie dans une société de merde : Détruisons là, vive le chaos ! !.  

 

 

Pour le reste il me reste de très bon souvenir de mise en scène comme bien sur la fameuse scène dans l’appartement « Ikéa ». Tout les combats sont extrêmement bien foutu, et la scène de fin est dors et déjà une scène culte de l’histoire du cinéma : Edward Norton et Helena Bonam Carter se donnant la main en regardant le spectacle de la destruction du Spectacle assimilé en écoutant « Where Is My Mind ? » à fond. En voulant détruire le spectacle, ils en construisent un nouveau ce qui est franchement pessimiste.  Je me souviens aussi de l’humour très particulier du film, qui à put m’échapper à certain moment puisque je ne vois pas le film comme une franche comédie, bien qu’il soit perçut comme tel par le réalisateur. Mais il faut dire qu’a cette époque la déprime m’avait submergé et mon envie de me prendre pour une sous merde à la « Creep » ne pouvait que m’empêcher de comprendre et d’assimiler l’humour du film. C’est pourquoi, j’ai hâte de voir le film en Dvd pour me plonger totalement dans l’univers de Fight Club. Seul B mole au Dvd, l’écran franchement ridicule de la télévision, qui ne peut que faire pale figure par rapport à l’écran géant de l’UGC Bercy. 

Je me souviens enfin de la première rencontre  en Jack, Cornelius, Le Narrateur et son double Tyler Durden ; en tant que ça de son propre subconscient. Obsédé par la religion, j’ai eu soudain peur d’une résurgence d’un propos théologique. Tyler, en rouge ne serait que le diable ? Fight Club se planterais t-il soudain en faisant de L’Avocat du diable ? Cela prouve mon manque d’imagination et mon étroitesse d’esprit. Tyler n’est définitivement pas le diable, mais seulement une autre personnalité du Narrateur sans nom et pourtant avec de nombreuses identité. Si le narrateur n’a pas de nom, ce n’est pas seulement l’émergence de sa schizophrénie mais un moyen pour Fincher et son fidèle scénariste de rendre le personnage principal, comme universel. Le Narrateur, c’est la personne dans laquelle on entre dans le film. En se retrouvant dans la tête du personnage, on se retrouve évidemment à sa place ( annonçant alors la venue en France de Being Malkovitch traitant du même sujet, avec autant d’humour et de sur réalisme mais, n’en déplaise à la critique cinématographique, en beaucoup moins maîtrisé. ). Si le narrateur n’a pas de nom, c’est qu’il peut être l’un d’entre nous. Tout comme le pays et la ville dans laquelle se déroule l’action : Nowhere. Ce Nowhere contaminant toute les villes du monde ou se déroule les combats de différents Fight Club. Fincher, film toute les ville de la même manière, si bien que Mexico peut ressembler à New York. C’est une des nombreuses similitudes avec Starship Trooper, que l’on peut repérer. La religion quand à elle apparaît plus tard et toujours sous un jours extrêmement négatif tout comme se fut le cas dans Seven et Alien III. La religion abrutissant les êtres humains.  

 

 

 Autre thème important aborder avec une certaine classe par Fincher : la virtualité. Comme il à été dis, le virtuel est plus qu’une passion pour Fincher, il est tomber dans les ordinateurs dès ses premiers boulots sur L’empire Contre Attaque. Dans Fight Club il développe la thèse de la critique de notre société devenue totalement virtuelle. Les produits sont virtuels ( les plans en images de synthèse dans la poubelles ), les appartements sont virtuels ( pareil, plus le fait qu’il se retrouve vite vaporisé ), le travail est virtuel de part sa déstructuration ( le Narrateur est obliger de faire plein de petit boulot pour en faire un vrai qui rapporte de l’argent ) et surtout les rapports humains sont totalement virtuels. L’amitié est réduit en portion, L’Autre n’existe plus il devient transparent ( Marla traversant la route en se faisant  "traverser" de par en par par les voitures ) et par la même occasion l’amour n’existe plus. Jack repousse Marla et l’aime dans son univers virtuel personnalisé par Tyler Durden.  La mort est-elle alors virtuelle ? Le Narrateur s’explosant le tête, survit pourtant à sa blessure ( créé en image de synthèse et donc virtuelle ). Comme j’ai put le dire plus haut la seule scène de Marla traversant la rue laisse n’importe quel Matrix sur le bord du chemin. Matrix vu par tout le monde ( aussi bien public que critique ) comme une révolution dans le domaine du cinéma d’action, est totalement has been si on le confronte à Fight Club : aussi bien dans le domaine de l’action, que sur son propos sur la société virtuelle. Si propos il y a, celui de Matrix ce limite à une réflexion bassement manichéenne et religieuse sur le virtuel. La société réelle en béton est en faite virtuelle contrairement à la réalité diégétique qui n’est en fait que virtuelle. Ci un film à révolutionné l’histoire du cinéma d’action hollywoodien, c’est bien Fight Club et non cette sous merde de Matrix ! ! ! !

 

 

Pendant que le monde explose, la promotion continue !!!

Yahoo, yahoo....Point conne !! ce n'est que le début !!

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