Il
ne faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des crétins finis. C’est
sans aucun doutes, en substance ce que ce sont dit les téléspectateurs de la
chaîne culturelle néo-zélandaise, lorsqu’ils ont appris la supercherie.
Colin Mackenzie, le premier génie de l’histoire du cinéma d’origine Néo-zélandaise,
n’a jamais existé.
Aucun néo-zélandais n’a eu une importance même minime dans
l’histoire du cinéma. Avouez qu’après avoir cru le temps d’une semaine
à l’existence d’un homme pouvant exulté la fierté de ce petit peuple
tueurs d’aborigènes, l’annonce de ce petit canular concocté par Peter
Jackson, à pu être mal pris.
Pourtant
les responsable de l’Arte nationale ne peuvent que s’en prendre à eux même.
En demandant au réalisateur de Brain Dead et des Feebles de faire un
documentaire pour le centenaire du cinéma, il ne fallait pas s’attendre
à un documentaire sur Thomas E. Edison ou les Frères Lumières. Les cartes étaient
donc déjà jouées. Néanmoins, lorsqu’il dévoile son « documentaire »
aux responsables de la chaîne, ceux ci ne peuvent croire à la supercherie. En
effet : Colin Mackenzie à réellement existé. Le documentaire le prouve
en montrant ses collaborateurs. De plus la fille du réalisateur se confie elle-même à la caméra. Mensonges ? Quel intérêt alors, pour le patron de
Miramax, pour Léonard Baltin critique américain au combien respectable et
enfin au ministère de la culture Russe de participer à cette mascarade ?
Hé, en plus oh ! ! le documentaire montre les films d’époques du
maintenant célèbre réalisateur. Alors....hein bon...non mais ! !.
l’intérêt les professeurs de l’université de nouvelle Zélande ne le
connaissent pas, mais le fait est qu’après moultes recherches ils ne trouvèrent
point trace d’un quelconque Colin Mackenzie, d’où, hérésie ! !
Scandale ! ! De grandes réunions eurent lieux avec débats houleux :
Faut-il amener Peter Jackson sur le bûcher. Certain sont contre préférant, la
guillotine... d’autres demande le supplice de la roue.... mais tous
reconnaissent que quand même, c’est un enculé de faire passer la moitié de
l’île pour les idiots du village ! ! merde, c’est vrai quoi même
de hauts universitaire ( des gars vachement intelligent quoi ! ! ) ont
cru le temps d’une recherche que l’impossible était possible ( hé bien....
non ! ! Bah oui les gars, désolé...hé ! ! la prochaine
fois peut être... ? ). Le seul intérêt de la chose, c’est d’avoir
permis à Peter Jackson de s’inventer son D.W. Griffith et son Ed Wood dans la
même personne. Beh, oui Peter Jackson est un grand jaloux, son pays de merde
n’avait produit que du Jane Campion ce qui, pour un gars comme Jackson réalisateur
de Brain Dead équivaut à rien du tout ( Avez vous vu La Leçon De Piano ?....
Mon dieu au secours ). La Néo-Zélande n’avait jamais eu de génie du septième
art, ni de calamité du septième art. Avec Colin Mackenzie, c’était chose
faite. Peter Jackson, s’est en fait payé le luxe d’inventer l’histoire du
cinéma de Nouvelle Zélande et faire du révisionnisme cinématographique tout
en étant totalement crédible. Peter Jackson en faisant passer son personnage
fictif comme une réalité à voulu être Dieu, et il a réussit le temps
d’une petite semaine. Pour le reste... au delà de la polémique.... ce film
est il un bon film.... une critique c’est aussi fait pour ça n’empêche...
Le
Pitch du film, c’est l’histoire d’un mec qui invente tout avant tout le
monde, mais trouve toujours le moyen de se faire piquer l’idée ou de détruire
les négatifs. C’est ainsi qu’il réalisera le début du plus grand film
néo-zélandais :
Salomé, un Péplum financé tout d’abord à ses frais puis brièvement par un
magnat de la presse américaine puis finalement par le Kremlin et la mafia
italienne. Il meurt ensuite sans laisser de traces sans avoir terminer son film.
Techniquement le film est proche de la perfection. Le film commence à la Blair
Witch ( Nous avons découvert les restes de pellicules abandonnées.... ) mais
quatre ans avant la réalisation du film américain ( réalisé en 95, ce n'est
qu'avec l'annonce du Projet "Le Seigneur des Anneaux" que ces abrutis
de distributeurs se sont dit que:"heu, bah tiens, ça s'rait bien de sortir
son chef d'œuvre ...Non? he les mecs, hein vous en pensez quoi de mon idée...
Elle est pas géniale? Non? ). Puis se poursuit à la BBC
doc. Le documentaire entre-coupe les extraits des films par l’intervention de témoins,
comme un assistant de Colin Mackenzie. Ou par des grands noms du cinéma
tel Harvey Weinstein ( il est préférable d’en dire du bien de lui, sinon il
serait capable de venir chez moi pour me briser les jambes à coups de batte ! !
). La meilleur intervention revient au ministère de la culture de Russie. Pour
avoir accepter de jouer dans un petit canular Néo-zélandais, le ministère de
la culture Russe doit franchement avoir besoins de beaucoup de frics. Le reste du
documentaire est fait d’image d’archives réelles et de morceaux de films réalisés
par Colin Mackenzie : C’est d’ailleurs là le plus fort, Peter
Jackson EST Colin Mackenzie. Il à réalisé des bijoux totalement faux qui sont
identiques à de vrais films muets des années 1910. Quoique : le goût de la
parodie, cher à Jackson ( Les Feebles / Muppet Show – Brain Dead / Psychose
– Heavenly Creatures / le Troisième homme.... et bien sur ces autres films )
pointe toujours son nez : c’est ainsi qu’il est possible de
s’interroger sur la véracité d’un film de Kung-fu en 1917 cela en cinéma
parlant avec des immigrés chinois fraîchement débarqué dans les rôles
titres. Mais lorsque l’on voit pour la première fois les longs extraits de
Salomé il est pratiquement impossible de démasquer la supercherie (
Quoiqu’en dise les pseudo-intello de Télérama à qui on ne la fait pas bien
sur car ils savent tout sur tout du moment que ça fait bien chrétien de
gauche ). Les extraits de films muets sont donc irréprochable techniquement.
Salomé à sa place aux cotés d’Intolérance et de Cabiria.
Salomé
à ça aussi d’intéressant, qu’il n’est pas impossible de voir en Colin
Mackenzie, le double de Peter Jackson. Tout comme Colin Mackenzie, Peter Jackson
réalisait des petits films sans argent et sans reconnaissance auprès du
publics puis des critiques. Son premier film à intéresser deux trois personnes
par son aspect totalement gore et délirant, ce qui permit à Bad Taste
d’atterrir à Avoriaz avec un petit prix à la pelle. Puis sortie directement
en vidéo : film gore = film en vidéo, c’est évident. C’est seulement
en vidéo qu’il put avoir un succès populaire mais pas franchement critique.
Maintenant tout comme Colin Mackenzie, Peter Jackson est en train de devenir le
plus grand réalisateur Néo Zélandais en réalisant le film le plus imposant
jamais réalisé en Nouvelle Zélande : La Trilogie du Seigneur Des
Anneaux. En dix ans, Peter Jackson est passer d’un Ed Wood ( avec talent ) à
un D.W. Griffith, ou en tout cas, à un Bon
voir très bon Georges Lucas. Ce qui, il faut l’avouer n’est vraiment
pas d’la merde ! ! Le tournage en court d’après les nombreuses
informations est très proches des conditions de tournages de Salomé :
c’est à dire, c’est la galère. L’image que l’on peut s’en faire
pourrait être d’un Stanley Kubrick lors du tournage de Spartacus.... Pour
dire le bordel et l’ego de Peter. Mais là je m’éloigne, il est vrai de mon
sujet ( c’est pourtant une habitude ). Forgotten Silver est dans son genre (
le faux documentaire qui fait tellement vrai que merde putain.... si ça se
trouve ? ) le chef d’œuvre du genre. Si on ce fait avoir avec Le Projet
Blair Witch, il est en même temps évident que les deux branleurs génialement
jemenfoutiste son largement en deçà de la maîtrise technique de Peter
Jackson. Preums Forgotten. Deuse : Blair Witch.... Spinal Tap bon, mais
alors là bon dernier.
PS: Pour la photo, bien sur vous l'aviez deviné, c'est.... He Oui: Jules Vales, du temps de la commune de Paris ( vous savez, la seule révolte vraiment prolétaire ).