Qui est Colin Mckenzie?

 

 

 

Colin Mackenzie : 1888- 1936

 

Réalisateur Néo-zélandais né en 1888 en Nouvelle Zélande et mort en Espagne en 1936 lors de la guerre civile. 1900, le jeune Colin Mackenzie alors âgé de 12 ans, découvre les premières vue cinématographique ; dès lors il consacrera sa vie au cinéma. Dès son plus jeune âge le petit Colin montre un vif intérêt pour les défis mécaniques et découvre les joies du mécano sur son vélo. C’est donc avec le même plaisir qu’il s’attachera au nouveau défis mécanique et technologique que lui offre l’invention des frères Lumières. 

A 12 ans, il allie ses deux passions, le vélo et le cinéma pour entreprendre ce que l’on peut voir comme le premier vrai travelling de l’histoire du cinéma. Seul avant lui Alexandre Promio avait put faire un semblant de travelling en posant sa caméra sur le ponton d’un bateau. Contrairement à l’opérateur Lumière, Colin Mackenzie décide de mettre sa caméra en mouvement en alliant la caméra à son vélo. Malheureusement l’invention de Mackenzie est totalement détruite suite à l’accident qui précède le premier travelling, en effet dans l’excitation Colin ne prend guère attention au mur de la maison de ses parents, Colin finira donc sa course en se cognant lamentablement au mur de son jardin. Cette première expérience avec ce qui deviendra bientôt le septième art, est tout à fait symptomatique de la vie du plus grand réalisateur du cinéma Néo Zélandais de la période muette. Expérimentation technologique excitation du créateur et pathétique boulettes. Colin Mackenzie est avant Griffith et Orson Welles, le premier cinéaste maudit et sans l’exhumation des pellicules de ses films souvent inachevés, le monde du septième art serait inconsciemment orphelin d’un véritable trésor.

Colin Mackenzie est en effet un véritable génie du septième art ; il a avant Griffith inventé les prémices de la grammaire cinématographique en utilisant le premier le gros plan. Il film à l’âge de 14 ans le premier véritable vole en avions qu’il transformera malheureusement en fiasco en installant sa caméra en plein dans la trajectoire de vol. il invente avec son frère, le premier procédé de cinéma couleur à base d’une fleur tropicale que l’on trouve seulement sur une île. Tout comme ses deux premières inventions, celle ci est totalement passé sous silence après un procès retentissant. En effet, Colin et son frère ont dans l’excitation, filmés sur place de jeunes aborigènes pratiquement nues. Malgré une forte amende, Colin ne s’avoue pas vaincu et continue ses expérimentations cinématographique. C’est ainsi qu’il invente le premier film sonore. Comme d’habitude une petite boulette fera capoté l’innovation. Le premier film sonore de l’histoire du cinéma est en fait un film de kung-fu avec des acteurs parlant leur langue maternelle : le chinois. Seulement, Colin Mackenzie ne pense pas à doublé le film ce qui fait que le film est un total fiasco.

Il décide ensuite de s’atteler à un projet fou : la réalisation d’un long-métrage d’après l’épisode biblique de Salomé. N’ayant que très peu d’argent il décide d’inventé un procédé à base d’œuf pour rendre les pellicules photosensibles. C’est aussi la première vrai collaboration de son frère qui aura dans le film le rôle masculin principal. Quand à Salomé, c’est une jeune actrice qui aura le rôle. Dès les essais, Colin tombe éperdument amoureux de la jeune fille. Malheureusement, lors du tournage,  une idylle se créait liant la jeune fille a son frère. Colin déprime alors et décide de stopper le tournage. Il se lance alors dans des tournages parallèle, et son frères par à la guerre sur le champ de bataille de Gallipoli où il pourra tourner les seules images connue de la bataille de Gallipoli.  Colin continue ses expérimentations et invente avec un acolyte tout en même temps les premier films burlesque avant Max Sennet, le terrorisme à la tarte à la crème ( avant Bill Gates, il y eu le premier ministre Néo Zélandais de l’époque ) et enfin le ciné-vérité dénonçant l’utilisation de la force par l’état.

en 1915, il apprend la mort de son frère, sur le champ de bataille. Colin sombre dans un terrible chagrin et disparaît totalement. Certain l’auraient alors aperçut s’enfonçant dans la foret tropicale. Ce n’est qu’en 1919 que Colin réapparaît et décide à la surprise général de finir son péplum. Il engage alors une troupe de techniciens et une foule de figurants pour retourner dans la foret. C’est là qu’ils découvrent le secret de Mackenzie. Durant quatre ans, Colin à mis sur pied une véritable cité biblique qui sera le décors de Salomé. Et comme à son habitude, le tournage du film est une succession de malchance. Après une première année sous des pluies diluvienne, l’équipe technique décide de quitter le plateaux. L’année suivante c’est une année de forte chaleurs qui s’abat sur le tournage obligeant l’équipe à la même réaction. Trois ans plus tard c’est le manque d’argent qui contraint Mackenzie à stopper le tournage et à gagner sa vie avec son ancien acolyte des films burlesques.

1929 Colin est soutenu par un richissime patron de presse américaine qui n’aura jamais le temps de subventionner. 1929, c’est la crise du crack boursier et le millionnaire est complètement ruiné. Pourtant, pour une fois, la chance est du côté de Mackenzie, car Staline met en place une vaste politique de propagande et décide alors d’aider le tournage de Salomé. Une chance de courte durée puisque les membres du Parti oblige le réalisateur à quelques modifications. Le film devient alors une œuvre à la gloire du prolétariat. Salomé arrête ainsi la prostitution pour s’adonner au collectivisme. De plus l’argent du Kremlin ne suffit pas et Colin continue de chercher des financement. C’est une famille de Palerme, très soudée qui lui vient alors en aide. En contre partie, il doit s’engager à finir le film très rapidement. Mais le film croule sous la malchance, le réalisateur est sous pressions et oblige les figurants à travailler durant 72 heures d’affilées. L’actrice incarnant Salomé, qui par ailleurs avait finie par se fiancé avec Mackenzie, meurt de fatigue. La Famille envoie des hommes de mains chercher les négatifs du film. Colin qui n’a pas finit son film prend peur et décide d’enterrer les pellicules de Salomé près du corps de sa fiancée. Il part alors se cacher dans les Bas Fonds Marocain.

C’est la fin de sa carrière et disparaît alors définitivement sans laisser de traces. Toute son histoire à été révélée en 1995 par le fils du voisin de la fille de Mackenzie : Peter Jackson. Malgré une réputation de réalisateur excentrique ( il réalisa Bad Taste et Brain Dead deux films extrêmement gore suivit ensuite de Heavenly Creatures à la gloire de l’imagination ) Peter Jackson décide de réalisé un documentaire sur la vie de son illustre ex-voisin. Pour cela il décide de rechercher les anciens collaborateurs de Colin Mackenzie et de les confronter au bout de films retrouver dans la maison de jardinage de la fille du grand réalisateur. C’est ainsi que lui est envoyé la dernière bobine de Colin Mackenzie. Sur celle ci on peut voir les derniers instants du réalisateur, mort au combat au côtés des républicains espagnol, voulant aider un camarade blessé au combat.

Critique de Forgotten Silver

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