Alex
Proyas Dark City USA 1998 ( De Metropolis, on saute tout de suite à Dark City.
Entre ?: Rien ! ! )
"Comme
l'imagination a créé le monde, elle le gouverne"
Certaine
fois, j’ai encore la chance de m’engouffrer dans une salle ténébreuse pour
assister à l’une des premières projections françaises d’authentiques chefs-d’œuvres,
dont mes petits enfants me parlerons sûrement dès leur plus jeunes ages, suite
à sa vision en projection laser. Dark city, bien entendu est de ceux là, une
œuvre dont on saisira la suprême richesse dans une cinquantaine d’année, époque
ou nos vidéothèques pourront tenir sur un seul cd-rom D8.
Dark
city, à avec Fight Club, cet atout particulier par rapport à Matrix ou La
Menace Phantom, qu’ils sont vraiment des chefs d’œuvres innovant dans
beaucoup de domaine. Ainsi, Dark City réalisé en 1998 contient d’un point de
vue scénaristique et visuelle ( décors et réalisation ) absolument tout
Matrix. Seul Joël Silver manque à l’appel, et le film de Proyas sera donc un
échec faute d’une publicité suffisante et de critique élogieuse. ( En effet
si le film est considéré comme un chef d’œuvre aujourd’hui, seul il me
semble Mad Movies et Positif on osé crié au génie à l’époque ).
Ainsi
les deux vaches aux skis on put piller un film vu que par quelque millier
de personnes dans le monde contrairement au millions de Matrix. Ni vu ni connu.
Matrix fut donc saluer comme un film innovant pouvant pourquoi pas être perçut
comme un chef d’œuvre. Seulement voilà : couper-coller !!! Ainsi
certaines séquences du scénario de Dark City se retrouvent sans problème dans
le film des deux frères : le héros qui prend possession des éléments
qui l’entoure. Le pire étant le stockage et l’élevage des humains qu’on
retrouve dans une partie du scénarii de Dark City malheureusement écarter de
la version finale. Puis vient Truman Show plus intelligent que Matrix mais
beaucoup trop influencé par Dark City.
Mais
qu’a t’il de si particulier ce film ? Il à de particulier qu’en réalisant
son œuvre la plus personnelle ( on peut voir le film sous une lecture métaphorique
comme le combat d’un réalisateur contre les studios ) Alex Proyas ajoute la
synthèse des chefs d’œuvre de la science fiction et du fantastique. Mais
contrairement à Matrix, à la sous culture basique, Alex Proyas insiste aussi
sur ces influences littéraires et picturales ( mais aussi photographique )
ainsi qu’une réflexion vaguement nietzschéenne sur la condition humaine et
le crépuscule des idoles. L’ensemble est enrobé par un visuel époustouflant
concocter bizarrement par Patrick Tatopoulos qui nous déçoit toujours en gâchant
son talent avec son ami Emmerich.
Michel Saovi
Dell’amore Dell’amorte I 1994 ( pas de fric et pourtant le meilleur film
fantastique italien )
Un
des films qu’il est souvent déconseiller de mettre en avant dans sa liste des
films préférés, sous peine d’être traiter d’attarder boutonneux lecteur
de Mad Movies. ( En clair, d’être vu tel que l’on est. ). C’est le genre
de film, adoré par tout fan de film d’horreur . Un film que pourrait citer
Randy dans Scream, pour dire, l’affiche que peut se payer celui qui se vante
d’avoir vu ce film.
Pourtant,
je m’en vante totalement, mais je ne le cris pas non plus sur tout les toits (
d’ailleurs les toits n’ont aucune connaissances en cinéma, alors…. ). Sûrement,
et même certainement le plus grand film fantastique européen de ces dix dernières
années, qui se paie le luxe d’offrir un film gothique n’ayant pas le
moindre rapport avec les films de Tim Burton ( un exploit donc !!! ) Et un
esprit aussi fun qu’un film de Peter Jackson. Michel Saovi marche sur les
plates bandes de son Mantor, Dario Argento ( la dénonce et le cul ) mais n’y
fait jamais vraiment référence ( il s’était lâché dans son premier film
vraiment prometteur et totalement obscène : Sanctuary. Un film sorti
directement en vidéo, ce qui est quand même un exploit vu les sous-entendus
d’attentat à la pudeur du film…. Avec la petite Asia Argento : 8 ans
à l’époque !! ).
Un
film ou Rupert Everet acteur et top model Wildien à enfin le premier rôle avec
un personnage que ne renierait franchement pas Robert Smith pour son côté
romantique Poser. Un film qui parle
de nécrophilie avec une top modèle italienne et de résurrection de scout :
un chef d’œuvre et encore un !!!
Atom Egoyan
Exotica CAN 1994 ( admettons
le, nous sommes tous des pervers )
Outch !!!
tu m’étonnes que je voulais le voir à sa sortie, le film !!! Sans
parler de l’intérêt cinématographique du film, on trouve dans le film deux
méga bonnes meufs, qui ne laisseront pas un seul mec indifférent… menteur !!!
Pour le reste, il faut aimer Atom Egoyan et son univers obsessionnel, ses expérimentations
avec l’émergence de la vidéo bien avant Lars Von Trier et surtout
l’ambiance de perversion qui mette souvent le spectateur mal à l’aise (
c’est pourquoi certains rejettent ce film en particulier ). Mais bon, moi
j’adore et on se retrouve à la fin du film à douter de ce que l’on à vu.
Eric Rochant Les Patriotes FRA 1994 ( le plus grand film français période – 1977 1999 )
Merde
dès fois, on a un peu la haine d’avoir loupé un chef d’œuvre au cinéma….
Les patriotes est de ceux la. Un film d’espionnage français, qui ne fait pas
« amerloc » mais à son identité propre, contrairement à son
dernier film qui n’est qu’une parodie des plus catastrophique. Rochant réalise
ici un film choc, comme ce fut le cas avec La Sentinelle de Despleschin. Un film
qui ne perturbe pas, mais qui retourne le spectateur par sa qualité. Un film
d’espionnage de chirurgien, qui se déroule entre la France, Israël et les états
unis. Un film ambitieux donc, et largement à la mesure de son ambition, voire
au-delà de son ambition. Depuis, son premier film, Rochant creuse toujours le même
thème fataliste, résigné et en bonne santé d’un monde sans pitié et celui
de l’espionnage est sûrement le pire du pire. Personnellement il donne envie
de s’engager dans le Mossad malgré la peinture qu’en fait le réalisateur.
De plus, on voit dans ce film et pour la troisième fois, la participation d’Yvan
Attal toujours aussi bien utilisé dans les films de Rochant. Face à ce film,
Vive La République et surtout Aux Yeux Du Monde sont deux films mineurs très réjouissants
mais qu’il me paraît difficile de mettre dans mon top top malgré, je le répète,
leur qualité évidente.
Herk
Harvey Carnival Of Soul USA 1963 (
un film totalement zarb. Ambiance
totalement surréaliste. Un des films fétiches de Tim Burton et Wes Craven )
avec Candace Hilligoss, Frances Feist et Sidney Berges
Ce
petit film indépendant tourné avec un budget de 30 000$ est un véritable
petit bijou de l'horreur. Très avant-gardiste par sa cinématographie, le film
de Harvey réussit également à créer un climat de terreur et d'angoisse, sans
hémoglobine, qui culmine avec une fin à couper le souffle.
John
Landis Le Loup Garou De Londres USA 1980 ( ça fait plutôt peur, c’est
vachement émouvant, le cadrage est proprement excellent ) avec Griffin
Dunne, David Naughton et Frank Oz
Sorti
cinq mois après THE HOWLING, cet autre film sur le thème de la
lycanthropie est beaucoup plus drôle que son prédécesseur. Est-ce que ça en
fait un meilleur film? Certains disent oui, mais les deux oeuvres sont plutôt
complémentaires de par leur approche et leur style. Une chose est sûre
toutefois c'est que ce sont les deux meilleurs films sur le sujet à avoir été
tourné dans le dernier quart du 20ème siècle
Georges
Roméro/ Dario Argento Zombie 1978 USA (
atmosphère de fin du monde et combat entre Roméro / Argento )
avec David Emge, Ken Foree et Gaylen Ross
Dans la suite de son classique, Romero s'attaque directement
à la société de consommation tout
en poussant les limites du supportable grâce aux effets spéciaux de Tom Savini.
Et en couleur cette fois!).
Sergueï
Eisenstein Octobre URSS 1927
( chaque plan est une œuvre d’art, un chef d’œuvre. )
Le droit à la différence, s’effectue aussi dans les choix de dossier pour les travaux aux lycées. Ainsi, faire un dossier sur le réalisme soviétique en montrant, que la propagande que dénonce nos chers pays est tout aussi bien utilisé aujourd’hui par nos chers gouvernements. Comme l’enfer n’est pas forcément les autres, les fascistes ne sont pas forcément ou que les autres : nous aussi nous éduquons le regard de nos chères petites têtes blondes avec des films de propagandes… et encore les notre n’ont aucun intérêt cinématographique. Eisenstein dépasse la lecture de la propagande pour installer son œuvre au-dessus de n’importe quelle pensée. Eisenstein, est le Goya du cinéma. Tavernier un connard.
Silent Hill de Keiichiro Toyama JAP 1999 ( machine à baver !! )
C’est environs un an après la sortie du jeu que j’eu la chance de vraiment m’introduire dans l’univers malsain de Keiichiro Toyama : C’est à dire, son jeu : Silent Hill premier du nom. Étend un jeune de la génération MTV, je suis un grand Blasé. Pas un film cette année m’a vraiment, émus à par Bien sur Princesse Mononoké : Un dessin animé. Avec Silent Hill j’ai réappris la peur et l’émotion devant la beauté d’une image ( les cinématiques ). J’ai réappris que la musique n’est pas seulement fait pour souligné la romance et la peur. Elle apporte aussi l’émotion et agit sur l’image comme l’épice sur la viande ( c’est joli ça ). Je n’irais pas jusqu'à m’extasier sur le jeu des acteurs puisqu’il y en à pas. Par contre les personnages sont proprement impressionnant, dans leurs graphismes ( les visages lisse habituels des cinématiques infographique sont pour la première fois dans l’histoire des jeux vidéos, un choix artistique : l’aspect lisse, en effet dans l’ambiance du film ajoute à l’horreur du jeu. Les personnages, ne seraient-ils pas totalement humain, mais seulement des démons habitant un réceptacle vaguement humain comme dans l’invasion des profanateurs ? : l’une des fins nous éclaire d’une façon pessimiste sur cette idée ) mais aussi dans la psychologie des personnages : le héros, d’abord citoyen model de l’american way of life devient progressivement un psychopathe se posant sérieusement des questions sur sa santé mentale ( il ne fait plus la différence entre ses rêves à l’intérieur des ses cauchemars, les mondes parallèle à la K Dick et la vrai vie réelle ). L’infirmière elle aussi devient l’objet de la folie. Quant à la petite fille, l’ange cache le démon. Pour les différentes fins, je n’ai put pour l’instant en voir qu'une seule : la plus pessimiste : une fin qui ferait rêver David Fincher s’il avait le pouvoir de la mettre en scène : Après avoir poursuivit la petite fille pendant tout le jeu, le personnage principal, doit choisir entre tuer sa fille adoptive ou bien mourir et perdre au jeu. Le choix doit être fait et la fille meurt sous les balles de son père adoptif. C’est triste, c’est tragique ? Oui, et en plus c’est pas finit. Après le meurtre, le père sombre dans un chagrin qui l’amènes à se suicider !!! Classique absolu !!