Robert Wise La Maison Du Diable USA 1962 ( le plus grand film d’horreur. impossible de faire mieux )

Peut-on avoir les boules à 21 ans en regardant la télévision le soir ? Bah oui. Véritablement effrayant. Avec Franju, c’est le seul cinéaste à savoir vraiment filmé l’invisible et ça fait peur de sa mère.  

 

Tim Burton Ed Wood USA 1995 ( s’il n’en faut qu’un )  

 

 

 

Avec La Nuit américaine de Truffaut et Fight Club de Fincher, Ed Wood est le film qui m’a donné du courage pour essayer d’effectuer un court métrage. L’important n’est pas de faire un bon film, c’est de le faire. Le reste on s’en fout. RMISTE et cinéaste le bonheur ! !  

 

Les Aliens  ( Humour, Gore et pornographie : 20 ans de terrorisme malsain à l’intérieur du système Hollywoodien )  

 

 

Le premier, en noir et blanc avec Bruno Masure en fond d’écran ( une télé vieille de 20 ans il y a 10 ans. ) : résultat on voit rien mais ça fait peur. Deuxième vision : sur cassette vidéo enregistrer sur la cinq résultat : Pan Scan + VF + Sigle La 5 prenant la moitié de l’écran + Carré blanc + qualité de l’image dégueu. en clair on voit rien mais ça fait peur. Troisième vision : cassette vidéo achetée en VO : à l’époque no malaise : format respecter couleur excellente et re-masterisation de la copie. Problème pas moyen de faire des pauses : l’image s’autodétruit. Après une bonne dizaine de vision sur ce même support, la cassette devient naze. Dernière vision, le Choc ! ! Le Dvd : tableau de bord : Entrée directe dans le vaisseau-mère avec bruit des réacteurs comme si on y était. Pour le reste qualité Dvd. Attention évitez de mettre sur pause pour la première vision ( fatale pour les effets spéciaux ).

Deuxième Alien, après Terminator et Terminator II. Version courte sur la cinq, toujours le même problème plus l’histoire : on tire sur les aliens. Version longue un peu mieux : la scène du rêve au début est toujours aussi excellente. Version longue après mes cours sur Bunuel donne un aspect particulier au ton du film comme pour le film précédent. Les Aliens commencent à être vraiment intéressant au-delà du shootage d’Alien.

Alien III. Mon premier Alien au cinéma, mon premier film de Fincher, un des premiers films avec « les Spielberg » et autre « Coppola » et autre « Tim Burton » ou « Cameron » et « lynch » dont le nom seul m’incitait déjà à m’infiltrer dans la salle. Seulement Fincher n’avait jamais fait de film, mais bon chai pas à sa tête j’me suis dit : c’lui là y’m’plait bien…. Effectivement y me plait bien, une sorte d’alter ego cinéaste. Je rêve d’un film, il le fait. Alien III donc premier Alien au cinéma : un choc de plus, ça commence fort : Le pote et la môme par procuration de Ripley meurent dès le début, un chien se fait éventrer ( bah oui Nico ) et Ripley se suicide à la fin. Heu glauque quand même ? Ouaihhhhhhhhh !!!!! Au passage je remarque que les Aliens changent et restent les mêmes à chaque film. Je décide de me pencher sérieusement sur la série des Alien et je m’achète un an après le coffret pour être définitivement un gros fan de la série qui est alors définitivement finie. Sauf que Dolly…. Alien IV est mis en chantier après Scott, Cameron, Fincher ( qui à réalisé Seven entre temps : Rahhh !! ) et là je me dis enfin un Alien qui ne sera pas un chef d’œuvre.

Malheureusement, ce n’est pas le cas et surprise Alien IV sera un film quasiment totalement français : le réalisateur Jean Pierre Jeunet qui ne parle pas du tout anglais rameute tous ses potes :  un acteur français, Ron Perlman, effets spéciaux français, quelques  techniciens français, sortie française en avant première et pognons de la Fox. La série Aliens initié par le projet français de Dune et les délires des Frenchies ( Jean Pierre Dionné ) de Métal Hurlant, revient en France. Plus une spéciale dédicace rien que pour moi : Winona Ryder rien que pour moi ( Non ? zet sur ? ). Enfin le dernier ne clôt pas une série qui promet de s’élargir d’au moins deux autres épisodes. Un qui se passera sans aucun doute sur terre ( le IV finit par un Crash sur terre ) et le VI sera peut être réalisé pas la Sigourney !! Alors à qui le prochain ? Alex Proyas ? Daren Aronofski ( qui doit faire le prochain Batman selon des rumeurs ) le réalisateur de Mimic ? Sûrement un petit gars sympa je fais confiance à la Fox ( confiance à un studio, faut être fou !!).

Pour conclure, il est fascinant de remarquer que chaque Alien est à chaque fois une nouvelle date dans l’histoire du cinéma. Le premier, en tant que premier. Le deuxième est comme chaque film de Cameron, une date dans l’histoire du cinéma et même dans celui des jeux vidéos ( avec Carpenter, Lucas et Romero, c’est le réalisateur qui inspire le plus les jeux ). Le troisième est le premier film de Fincher ( une date donc ) et le retour du tuage de personnage principal, de l’héroïne dans un film hollywoodien. Le quatrième est le retour aux sources de la mythologie Alien.  

 

Stanley Kubrick Full Metal Jacket GB 1987 ( Je sais que je vis dans un monde de merde, mais je suis vivant )  

 

"Toute opération doit être faite par un système, parce que le hasard ne  fait rien réussir. A la guerre, rien ne s’obtient que par le calcul ;  tout ce qui n’est pas profondément médité dans les détails ne produit  aucun résultat. A la guerre, il faut des idées simples et précises. "

Napoléon  

 

 

 

Cinéma de quartier à Avignon en plein cœur de l’été le plus chaud de la décennie ( j’en rajoute un peu pour l’ambiance, mais v’l’a comment y ‘s  zv’ait chaud ) Paint In Black à fond. Pas  possible de sortir de la salle indemne. Mon premier Kubrick au cinéma ( pour sa ressortie chai plus quand ) et ça vaut le coup, même en VF.  Les dernières paroles sonnent de plus en plus juste et Kubrick m’a appris le cinéma.  "Le monde de Kubrick a souvent été dominé par la folie et l'angoisse. Jamais autant qu'ici, où les hommes sont transformés en animaux." Jacques Siclier (Le Monde ). encore une fois mon petit jacques tu dis des conneries.... L'orgueil et le malheur de l'homme, ce qui le rend sûrement profondément haineux, c'est croire qu'il est autre chose qu'un animal. la guerre, est avant tout un concentré de vie: la vie animale.

 

"J'ai regardé à l'intérieur de moi même et j'ai vu mon coeur était noir" (I look inside myself and see my heart was black.) 

Paint In Black : Les Rolling Stone

 

Stanley Kubrick Eyes Wide Shut GB 1999 ( Il est tôt pour dire que c’est un chef d’œuvre, mais je n’y vois aucun défaut.... )  

 

 

 

Et en effet, aucun défaut il n’y a, seulement la frustration de ne l’avoir qu’en Panscan en Dvd !!!! le dernier film de Kubrick, est une satire de la famille américaine beaucoup plus jouissive qu’Américan Beauty ( dont le réalisateur admire l’œuvre de Kubrick, allant même par dédicacer son film aux personnages d’Eyes Wide Shut, démontrant ainsi le parallèle évident entre les deux œuvres et la faiblesse du deuxième. ). On retrouve bien sur tout Kubrick et avant tout Shining qui comme Eyes Wide Shut montrait une famille qui se désagrégeait avant d’être un film d’horreur ( on peut aussi voir des plans jumeaux et un mimétisme parfait de Cruise sur Nicholson dans certaine scène : la fameuse scène de la dispute ). C’est un film musée, un film testament, un film appelant à toutes les prosternations clichesques et par leurs aspects justement clichesques : Vrai. Une rêverie des plus cauchemardesque qui ne laisse pas d’espoir. Quant à la mort de Kubrick, cela ne lui à pas empêcher de contrôler son film par delà sa propre mort. Le Dvd sera un Panscan, un point c’est tout !!!!! Oui, mais la Stanley tu pousse un peu, merde….  

 

Isao Takahata Le Tombeau  Des Lucioles JAP 1989 ( Le chien, il meurt à la fin... ? ) Réalisation et scénario: Isao Takahana Dessin des personnages : Yoshifumi Kondo Musique : Yoshio Mamiya  

 

 

 

« La nuit du 21 septembre 1945, je suis mort" c’est par cette phrase pleine de sens que commence le film le plus flippant que j’ai put voir de ma putain de vie. Moi, qui suit plutôt extrêmement laxiste sur le problème de la censure : j’interdirais ce film au moins de 18 ans et encore, pour les majeurs qui sont dans un état d’euphorie maximum sous extazy et gaz hilarant, pasque sinon, gare à la descente. C’est bien simple, ce film ferait pleurer Arnold Schwarzenberger et Edouard Baer réunis.

Mon prof d’animation expérimentale ( Le cynique par excellence et excellent ), pense que c’est un chef d’œuvre mais qu’il est difficile, voir impossible de le voir plus d’une fois. En effet, le suicide guette tout spectateur qui réchappe de la projection de ce film, à côté du quel « L’incompris » est une nouvelle version des « gendarme et les extraterrestres ». Je vous le dis mes frères : ce film est absolument bouleversant et je dois me forcer actuellement, pour ne pas pleurer : c’est pour dire !!!!

 Je pense que je n’étonnerais personne dès lors, en situant l’histoire au lendemain de la pulvérisation d’Hiroshima par La Bombe. En effet, un film aussi triste ne pouvait se situer à d’autre endroit ( heu peut être dans un camp Nazi, mais même là on peut rire… La vie est belle non ? ).

Maintenant, il faut bien dire que le film, est un MANGA !!!!!!! Bahhhhhh !!!! c’est dégoûtant, plein de petites collégiennes qui se font sodomiser par des tentacules… Chacun vos références, bande de pervers, les miennes sont différentes ( a par Urotokidodjubipbipj’m’enbrouille ). Et ce film est plein d’humanisme que l’on n’a pourtant jamais été en mesure de voir dans un film live. En plus de la qualité intrinsèque de l’animation, le film cite explicitement le maître japonais Ozu et les peintures chinoises. A conseiller bien sur en VO, juste pasque : Comprend pas s’qu’ils disent : c’est cool.

PS : les fans de Rémi sans famille ( des psychopathes quoi ) vont adorer !!!

 

Suite

Retour

Sommaire