Brian De Palma Carrie USA 1977  ( film porno jouissif surtout en famille  )

Quel gosse n’a pas vu Carrie lorsqu’il était gosse ? ( Jolie comme phrase... ) Le problème c’est qu’il est plutôt Hardcore. Enfin ce qui est marrant, je trouve c’est que tout les mômes et en particulier les filles se reconnaissent dans Carrie. C’est marrant pasque  dans ce cas tous les enfants sont des connards finis et qu’ils ont tendance à humilier leurs prochains, ou bien certains sont de mauvaise fois. Ce qui est plus probable : genre au mon dieu qu’est ce que j’étais mal aimé dans mon enfance. « C’est à dire ? » Bah je devais balancer des sceaux de sang de porc dans la gueule des gens pour me faire respecter. « pouffia ( sse ) »  

 

Brian De Palma Scarface USA 1984  (  Pour la ptite caillera que je ne suis pas )  

 

 

 

Tony ! ! Stone au scénar De Palma à la réalisation, en route pour un film parfait. La bête noire de Tavernier. La scène de la douche est définitivement culte.  

 

John Carpenter Escape From L. A USA 1997 (  On vit dans un monde de merde et je vous emmerde !! ) ( la bio du réalisateur )

 

 

Sublime remake de NY. Si l’original est un film révolutionnaire ( au moins pour les jeux vidéos ) le second est largement supérieur. À la rigueur de la mise en scène présente dans l’originale, Carpenter ajoute son discours de They Live. Rempli son contrat de réalisateur de film fantastique d’action spectaculaire et sabote son film des le départ. Carpenter fait regretter à tout le monde le retour tant attendu de Snake Plissken. Aux autres personnages bien sur. Aux fans de Snake Plissken ( le film est totalement kitch niveau Plan Nine From Outer Space ). Et surtout à Hollywood qui espérait se faire du fric cyniquement en réutilisant le personnage de Snake. Escape II est un sublime échec commerciale. C’est un fuck brandit avec fierté par John Carpenter. Alors sinon: la dernière séquence du film est tout simplement cultissime et laisse présagé Fight Club. ( David Fincher est un fan de The Thing )  

 

Patrick Leung  Beyond Hypotermia HK 1995 (  L’assistant de John Woo, surpasse le maître )

Bonne chance pour les curieux qui aimeraient voir ce film. Il n’est jamais sortit en France, ni en salle ni en vidéo. Donc bonne chance. J’ai put le voir grâce à la vidéothèque de Paris. Et v’la la claque. Il entre dans mon top émotionnel cinématographique avec Land And Freedom, Fight Club, Heavenly Creatures, The Wall et Dark City. Un scénar excellent, des plans hallucinants et une actrice « outch, je veux la même ».  

 

Takeshi Kitano Hana Bi JAP 1998   ( No Comment )

Comme de plus en plus souvent, j’ai du voir ce film seul. Comment donner à un fan d’Armaggedon l’envie de voir ce film ? et j’ai que des potes comme ça ( enfin, beaucoup ). Enfin ils l’ont quand même vu en vidéo et ils ont aimés. C’est évidemment le chef d’œuvre toujours aussi déprimant de Kitano. Et tuer son personnage à la fin du film me parait de plus en plus la meilleur chose à faire dans une fiction. De deux choses l’une, ou bien un film s’inscrit dans un ensemble de films et le personnage doit vivre ; ou bien le film est une entité unique dans une filmo et le perso doit finir en même temps que le film.  

 

Ken Loach  Land And Freedom GB 1995 (  Hasta La Victoria Siempre : les fachos ne passeront pas ? )

1995, le petit Trotskiste dans l’âme pense faire la révolution d’ici quelque mois ( en décembre précisément ). Après avoir vu le film, le petit Trotskiste, est totalement déprimé et le restera encore longtemps.  

 

Frères Cohen  Miller’s Crossing USA 1989 ( la classe )

Une très bonne surprise cinématographique, puisque j’y suis rentré par hasard dans le cinématographe. Le plus grand film néo-polar qui donne le frisson lorsque l’on compare ce film, à la première daube des Vaches Aux Skis ( dont la deuxième daube est Matrix je le rappel ).  Les acteurs et les situations sont géniaux. On sent toujours l’influence de Sam Raimi, mais la surpasse largement en partie grâce au pognon et surtout au talent de Barry Sonnenfield qui ne fera jamais aussi bien.  

 

Daren Aronofski Pi USA 1999  ( petit budget grand film )  

 

 

Le film organique. Un organisme vivant à part entière. En faisant un film sur le mystère de la vie le Aronofsky donne vie à son film. Tout est lié à un point inimaginable : musique, son, image. La musique techno est utilisée de la même façon que pour Fight Club avec plus d’insistance ce qui est normal puisque l’obsession est ici ultime. Perso je me suis retrouver dans le film et c’était gerbant.  

 

Gaspard Noé Seul Contre Tous FRA 1999  ( Pour la morale )  

 

                           

 

"Décidément me disais je, dans nos sociétés, le sexe représente  bel et bien un second système de différenciation, tout à fait  indépendant que l'argent ; et il se comporte comme un système de  différenciation au moins aussi impitoyable. Les effets de ces deux  systèmes sont d'ailleurs strictement équivalents. Tout comme  le libéralisme économique sans frein, et pour des raisons analogues,  le libéralisme sexuel produit des phénomènes de paupérisation absolue.  Certains font l'amour tous les jours; d'autres cinq ou six fois dans  leur vie, ou jamais. certain font l'amour avec des dizaines de femmes; d'autres avec aucunes. C’est ce que l'on appelle la "loi du marché"."

Extension du domaine de la lutte - Michel Houellebecq

 

Une semaine après Pi, j’va voir le film tant attendu depuis Cannes. Mais la vu que je m’attendais à tourner de l’œil j’me suis préparé avec de la bouffe et un bon Coca ( genre Drive In spécial Us. ). En fait s’il est en effet gerbant, ça a été pour moi ( vous voyez, faut pas vous inquiéter ). Par contre, la claque.... Un film français peu être un putain de chef d’œuvre. On à beaucoup parler de Céline, à tort. La logorrhée verbale est tout simplement celle d’un pov’type de banlieue. Un des rares films ne donnant pas son avis moralisateur sur l’attitude du personnage principal.

Quant au discours il est sans pitié sur la situation actuelle et ne donne aucun espoir de Rédemption : on est foutu. C’est aussi un film sur les gens de la rue ( eux même acteurs dans le film  ) avec les moyens du cinéma spectaculaire : cinémascope, effet numérique et qui se la pète. La musique, une marche militaire, nous met en situation dès le départ.

 C’est aussi un des rares films français quasi-indépendants ( Agnès B. est remercié pour sa participation, mais bon niveau rendement : 0. Genre : Le boucher qui viole, tue sa fille qui tabasse sa femme et qui est raciste comme pas deux, est habiller par Agnès B. ça le fait pas trop )  

 

François Truffaut La Nuit Américaine FRA ( le cinéma c’est la vie. Mais la vie n’est pas du cinéma )

  "La chair est triste, hélas ! Et j'ai lu tous les livres." Mallarmé, bon les gars… la vie c’est pas fait pour rigoler. C’est simple plus on avance plus on s’aperçoit qu’on a tout raté. Le seul truc à faire c’est de faire un truc et de ne penser qu’a ça, sinon on risque de déprimé. Le cinéma, c’est comme un train qui fonce dans la nuit, y a pas de temps mort. Ne penser qu’au cinéma. Truffaut c’est bien, mais c’est pas très gai tout ça. Pourtant, faut reconnaître qu’il à réussit à détrôner les 400 Coups dans mon Top film. La Nuit Américaine est tout simplement un chef d’œuvre, un très grand film qu’il faut absolument avoir vu ( sauf si on est en pleine dépression )

 

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