All Mine

 

All Mine ( version album ) de Portishead  ( j’ai toujours envie de faire un James Bond en beaucoup trop fidèle aux romans. C’est à dire avec plus d’alcools et de drogues, plus d’ajouter un état dépressif et suicidaire au petit James.

« L'idée d'origine n'était pas d'essayer de ressembler à du John Barry, mais lorsque nous avons travaillé les arrangements des cordes et des cuivres, quelqu'un a suggéré que nous y intégrions des réponses entre les cuivres comme dans le thème de James Bond (il chante). Au début, nous nous sommes récriés. Mais dès lors que nous avons réalisé à quel point cela sonnait bien et allait dans les sens que nous voulions donner à ce titre, nous avions plus aucune raison de nous censurer. » Geoff Barrow.

All Mine, c’est aussi la chanson étendard du second album,  précédent Dummy avec beaucoup de retard. Portishead : nouvel opus plus sombre, introvertie, et profond, où les cuivres massifs se mêlent à l’un des nombreux registre du répertoire vocale de Beth Gibbons. Cet album montre a qui veut l’entendre ( à l’époque beaucoup de gens…. Jusqu'à la pétasse habillée chez Gap spécialement pour ce valoriser dans les boites de nuits les plus glauques… Aujourd’hui bien sur, cette même jeune fille préfère Muse ) que Beth ne se plaint pas…. Elle chante !! et ceci avec toujours la voix qui convient le mieux aux paroles. Tout au long du disque, Beth confirme en effet, ses immenses progrès en chant, qui viennent à point nommer soutenir les expérimentations musicales du groupe.  

 

Les cuivres filtrés, les cordes vibrantes soutenus par des rythmiques organiques, évoquent indéniablement l'ambiance d'un film des années 50, sans pour autant perdre le format de chansons.  Les saxophones en fond sonore et toujours la voix aussi imprégnante et magnifique de Beth. Nouveau morceau enlevé, emporté, nouvelle rythmique oppressante, avec une fin tout en guitare. 

 

Le refrain de ce morceau est inoubliable.  Les paroles sont une ode à l’amour fou tel que le définissait André Breton dans son ouvrage surréaliste : « L’amour fou » le bien nommé. Quant à la version live, elle est malheureusement moins réussie : Les cuivres sonnent en fait très étrangement. Portishead est l’un des grands groupes des années 90 ayant su inventer un tout nouveau style. )

Portishead

 

All Mine ( version Tom Jones et Divine Comedy ) de Portishead ( Un duo, que même en rêve on ne peut l’imaginer reprenant l’une des plus belles chansons du siècle dernier : All Mine. A son écoute, on peut être tout aussi bouleversé que pour la version Live de Sour Times .

 

 Pour le morceau en lui-même, il se trouve être légèrement plus symphonique que la première version. On reconnaît tout de suite la touche Divine, de Neil Hannon. Si Beth, est  à chialer sur l’album,  l’interprétation faites par les deux mecs oriente la chanson vers une certaine classe à la Dean Martin. Ceci il est vrai, grâce aux voix de crooners des deux chanteurs, celle de Tom Jones totalement intimidante et celle,  très smart de Neil Hannon.)

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Extrait

« Ca ne fait aucun doute

Tu ne pourras pas t'échapper

Attaché et noué

Tu n'as nulle part ou te cacher de moi

Entièrement à moi,

Tu dois être

Alors ne résiste pas

Nous devons exister

Jusqu'au jour

Jusqu'au jour ou je mourrai

Entièrement à moi,

Tu dois être »

 

« Make no mistake,

You shan't escape,

Tethered and tied,

There's nowhere to hide from me.

All mine,

You have to be

So don't resist,

We shall exist

Until the day,

Until the day, I die.

All mine,

You have to be”

Theme from To Kill A Dead Man

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