Comme
tous les scénarios finalement mis à l’écran par Tim Burton, Ed Wood se
devait de correspondre un minimum aux obsessions du réalisateur de Mars Attacks.
Tim Burton, avoue lui-même son impossibilité d’adapter autre chose à l’écran
que son propre univers. Il ne peut s’empêcher de filmé des personnages rejetés
par la normalité. Cette vision lui vient en fait de sa propre existence. Comme
tous ses personnages, que cela soit Pee Wee ou Edward aux mains d’argent, Tim
Burton à lui-même été victime du regard des autres et de ce fait, d’une
mise à l’écart. Comme Ed Wood, Tim Burton à vécu à la périphérie
d’Hollywood. Comme Ed Wood il a d’abord été vu comme un créateur ne pouvant
s’adapter à l’univers hollywoodien. Débutant chez Disney, Tim Burton désespérait
de réaliser des dessins pouvant servir à des œuvres Tel que Rox et Rouky. Ce
n’est qu’à force de bataille qu’il à put imposer sa vision aux exécutifs
souvent incrédules.
Pourtant,
ce qui fait la force de ce film n’est pas tant l’univers proche des films précédents
de Tim Burton, que l’amitié Acteur Réalisateur dû, comme il à déjà été
fait remarqué, aux deux scénaristes : Scott Alexander et Larry
Karaszewsky. Ils ont volontairement orienté l’histoire vers cette amitié
pour s’assuré l’adaptation cinématographique par le producteur lui-même :
Tim Burton. Les deux jeunes gens sont des fans incontestés des films de Tim
Burton et savent très bien que ce sujet ne pouvait que toucher le réalisateur
de Vincent. En effet, tout comme Ed Wood, Tim Burton à rencontrer son acteur fétiche
et lui à fait tourné deux films. Le premier, Vincent est un film
d’animation, où Vincent Price prenait la place du narrateur. Le second est un
des films les plus personnels de son auteur : Edward Aux Mains d’Argent.
C’est à la suite du film que l’acteur de La Chute De La Maison Hucher de
Roger Corman, mourut. L’amitié qui lia Tim Burton et Vincent Price était du
même ordre que l’amitié Bela Lugosi / Ed Wood. Et les deux scénaristes le
savaient bien. Evidemment l’intention toucha beaucoup Tim Burton qui ne put
faire autrement que prendre en main la réalisation du film.
La
comparaison ne s’arrête pas là puisqu’elle peut s’appliquer aussi avec
la relation qui lie Tim Burton à ces producteurs. Comme Ed Wood il à du faire
face à des producteurs capricieux qui essayais de contrôler son travail. Le
tournage de Batman est l’exemple le plus connu. Tim Burton ayant du faire la
guerre pour imposer sa propre vision de Bruce Wayne. Si les producteurs
voulaient un homme à l’avantageuse musculature, Tim Burton voulait lui
imposer l’acteur de Beetlejuice :
Michael Keaton. La bataille fut ferme et c’est finalement Tim Burton qui gagna
haut la main. Tout comme Ed Wood, Tim Burton eu a faire avec la Warner avec
laquelle il est bien souvent fidèle, même si certaine fois, ces films se
montent sous d’autres majors ( Ed Wood par exemple). Pour autant, la vision de
la production n’est pas entièrement la même que celle prise par Ed Wood ,
s’il respecte la vision de Wood il laisse penser au spectateur qu’il ne faut
pas être si naïf. Le film, pour Tim Burton n’appartient pas au réalisateur,
qui n’est qu’un technicien parmi d’autre, mais au producteur. Sans le
producteur, il ne pourrait avoir de films. C’est ainsi que Tim Burton peut
signer des chefs d’œuvres comme Sleepy Hollow ou Batman Returns en succombant
aux désirs d’entertainment des producteurs.
Tout comme Ed Wood, Tim Burton réalise ses films avec sa « troupe », sa « famille ». Si Michael Keaton et Johnny Depp peuvent être vu comme les doubles cinématographique de Tim Burton, de par leurs rôles et la fréquence de leurs apparitions dans les films de Burton, on peut aussi apercevoir un grand nombre de fois Jeffrey Jones. Le chef opérateur Stephan Czapsky, d’Ed Wood est lui aussi un habitué de l’univers burtonnien, ayant photographié la plupart de ses films. Ed Wood, est aussi un film ayant une saveur bien spéciale dans nébuleuse burtonnienne, puisqu’une charmante demoiselle fait pour la première fois une apparition dans Ed Wood. Cette charmante demoiselle n’est autre que la top model Lisa Marie que Tim Burton à rencontré à la suite du tournage de Batmans Returns, et avec laquelle il vit depuis. Dans le film la première rencontre entre Ed Wood et Vampira ( Lisa Marie ) acquiert une dimension particulière. La cour que lui fait Ed Wood peut être une vu comme une vision fantasmée de leurs propres rencontres. Puisque comme on à put le voir, Ed Wood autant que Johnny Depp peuvent être vues comme le reflet cinématographique de Tim Burton. Lisa Marie à depuis tourné dans tout les films de Tim Burton : Mars Attacks et Sleepy Hollow. Le fait même de faire jouer sa petite amie dans ses films rapproche Tim Burton d’Ed Wood. Enfin, pour finir, son style, comme celui d’Ed Wood, lui est propre : ni imitation ni emprunt que des souvenirs.